La température se montrant plus clémente depuis ce matin, nous pouvons reprendre notre visite puisqu'il nous reste encore deux salles à parcourir...
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Troisième salle :
C'est dans cette troisième salle que se trouve en son centre l'une des versions de la petite danseuse de Degas dont je vous ai déjà parlé. C'est d'ailleurs la seule sculpture de l'exposition. Ayant lu quelques petites choses à son sujet depuis ma photo de la semaine, j'ajouterai que l'impression mitigée des premières personnes qui la virent, en 1881, vient peut-être du fait qu'elle n'était pas en bronze, mais en cire... Si j'en crois mon expérience dans ce domaine, cela devait probablement ajouter à son réalisme et à son côté «dérangeant». Je me souviens en effet m'être déjà retrouvée devant Ariane Mnouchkine pour lui dire :
«Excusez-moi, mais j'ai une question un peu crétine à vous poser.
- Essayez qu'elle ne le soit pas trop!
- Dites-moi, ce n'est pas possible que les comédiens qui jouent Clytemnestre et Égisthe restent aussi longtemps immobiles, n'est-ce pas?
- Vous avez raison : ce sont des effigies en cire.
- Leur perfection est vraiment troublante!
-Effectivement.»
Le Théâtre du Soleil était venu à Montréal présenter la trilogie des Atrides et, j'oublie le titre, peut-être est-ce dans Les Choéphores, assassinés par Oreste, Clytemnestre et son concubin restaient étendus sur leur couche devenue catafalque, et cela durait un bon moment.
Pour en revenir à notre exposition, il n'est peut-être pas innocent que les commissaires aient donné cette place centrale au petit rat de l'opéra de Degas, car le travail de cette jeune danseuse n'avait certainement rien à voir avec le plaisir qu'éprouvent, à Noël, les fillettes sélectionnées pour jouer dans le Casse-noisettes présenté chaque année, depuis des décennies, par les Grands Ballets canadiens à la Place des Arts!
Cette troisième salle est en effet consacrée aux « ambiguïtés de l'impressionnisme» quant à son rapport avec les femmes.
La citation de Renoir, placée en exergue, n'a d'ailleurs rien à envier aux propos de Chrysale dans Les Femmes savantes : si ce dernier considère qu'une femme en sait toujours assez
Quand la capacité de son esprit se hausse
À connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse (II,7)
Renoir n'est pas en reste lorsqu'il affirme : «Je les aime quand elles ne savent pas lire et nettoient elles-mêmes le derrière de leurs poupons.»
L'impressionnisme est pourtant, à moins que je ne me trompe -appel aux expertes!- le premier mouvement à accueillir plusieurs femmes dans ses rangs. Je ne connais ni Eva Gonzalèz, ni Marie Bracquemond, mais j'avais entendu les noms de Mary Cassatt et de Berthe Morisot, ne serait-ce que parce qu'Aloïs nous a récemment entretenus de sa passion pour cette dernière et pour son entourage.
Je n'avais pas assez de recul, n'ayant apporté qu'un 50mm argentique monté sur mon appareil numérique, pour photographier le Cassatt : Offrant le panal au torero, (1872-1873)
Je n'avais pas assez de recul, n'ayant apporté qu'un 50mm argentique monté sur mon appareil numérique, pour photographier le Cassatt : Offrant le panal au torero, (1872-1873)
Je vous offre donc la version disponible sur le site du Clark Institute. Par contre, j'ai pu photographier le Berthe Morisot qui lui faisait pendant et en voici une vue rapprochée...
Intitulée Le Bain, cette toile fut présentée à l'exposition impressionniste de 1886. Le modèle, probablement Isabelle Lambert, regarde le spectateur avec aplomb, et le ruban dont elle s'est parée, de même que le rouge sur ses lèvres indiquent probablement qu'elle s'apprête à sortir. Mon cadrage un peu serré laisse à peine deviner la baignoire qui se trouve à droite de la toile et qui lui donne son titre. On la voit un peu mieux sur ce cliché de l'oeuvre complète...
Cette salle contient également plusieurs oeuvres de Renoir et trois de Degas, mais c'est peut-être cet autoportrait de Renoir, jeune, qui me le rend un peu plus sympathique malgré les propos de lui que j'ai rapportés plus haut. Il a alors trente-quatre ans, et l'on devine un être tourmenté, bien différent de l'homme posé que montre l'autre autoportrait de lui présent dans cette salle et que je connaissais déjà.
Les traits de l'homme se sont un peu affaissés, processus normal associé au vieillissement que je constate malheureusement moi-même dans la glace ces derniers temps, mais le plus grand changement est ailleurs, dans cette touche devenue beaucoup plus lisse avec l'âge et, à mon goût, beaucoup moins intéressante...
Mais comme il faudra bien que je quitte un jour cette exposition découverte trop tardivement, je vous entraîne maintenant dans la quatrième et dernière salle avant de vous endormir complètement.
Quatrième salle :
Plus éclectique, cette quatrième salle achemine petit à petit vers le post-impressionnisme, présentant, sur le panneau derrière lequel se trouve la sortie, un Gauguin et un Bonnard...
J'ai rencontré dans cette salle, hormis le toujours présent Renoir, des peintres que je ne connaissais pas ou que je n'aurais pas associé à l'impressionnisme, comme James Tissot par exemple... mais c'est peut-être Boldini qui m'a le plus retenue grâce à deux petits tableaux, représentant ces scènes de genre que j'affectionne.
La première semble croquée sur le vif et s'intitule : En traversant la rue.
C'est une huile sur bois peinte peu de temps après l'arrivée du peintre italien à Paris, entre 1873 et 1875. J'aime les détails qui entourent le personnage principal : le dandy qui se penche à la fenêtre de son fiacre et, évidemment, le petit chien qui traverse la rue vaquant, lui aussi, à ses affaires.
J'ai toutefois eu un plus grand coup de coeur encore pour cette scène paisible d'intérieur :
Sobrement intitulée Jeune femme faisant du crochet, cette toile de 1875, une année, donc, après la première exposition impressionniste, me réjouit autant par ce rouge que j'aime tant que par la touche assez libre et, enfin, par le sujet lui-même qui respire une paix qui n'est désormais plus de rigueur dans nos intérieurs hantés par les écrans et par l'affairisme qui laisse bien peu de temps pour les travaux d'aiguilles que ma mère affectionnait tant.
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Voilà un bref survol des oeuvres qui m'ont retenue dans cette exposition maintenant démantelée. Je ne sais trop si nous aurons l'autorisation de photographier dans cette nouvelle exposition, mais c'est bientôt le Pérou qui nous donnera rendez-vous dans les salles du Musée des Beaux-Arts de Montréal.
Êtes-vous comme moi? j'aurai ici tout à découvrir, car mes connaissances dépassent assez peu ce que j'appris jadis dans Tintin et le Temple du soleil, Hergé demeurant néanmoins toujours un bon point de départ, ne serait-ce que pour la formation à l'amour des images!
P.S. Une petite dernière pour la route...
Cette huile sur bois d'Alfred Stevens date de 1866 et est intitulée : Duchesse (en robe bleue). Peut-être servira-t-elle à Tilia pour un futur billet...
Quel délicieux billet.
RépondreSupprimerQue voulez-vous c'est une des périodes que je préfère j'échangerais volontiers trois expos "Renaissance" contre une Impressionnisme.
Un petit ouvrage que je vous conseille La peinture au féminin Berthe Morisot et Mary Cassat de Denise Brahimi.
Si vous avez des difficultés à vous le procurer outre atlantique dites le moi
Bonne soirée
Oui, moi aussi j'aime beaucoup cette période!
SupprimerJe vais revoir mon libraire la semaine prochaine pour l'ouvrage dont vous me parlez. Pour le moment, il ne semble pas disponible, mais peut-être y a-t-il quand même des possibilités pour une commande spéciale. Cette librairie a l'habitude de mes demandes inusitées...
Bonne journée à vous. Demain, école, puis, plus du tout jusqu'au 18 février!!! J'ai eu mon pré-horaire qui est génial, mais je n'en parle pas tout de suite... par superstition! S'il se maintient, j'aurai en tout cas le temps de lire, ce qui est une grande bénédiction!
Voilà une journée qui commence bien avec cette "visite" impressionniste.
RépondreSupprimerj'emporterai volontiers cette duchesse en robe bleue...
Bonne journée Marie-Josée
Cela aurait été assez simple, car c'est un tout petit tableau!
SupprimerBonne journée à vous et rendez-vous pour la photo de la semaine!
Je reviens ce soir, lire tranquillement ton article. En avant première :-) un grand coup de coeur pour "En traversant la rue" et la "Jeune femme faisant du crochet", j'aime particulièrement cette ambiance au tapis froissé et à la couleur orange qui en fait toute la vivacité.
RépondreSupprimerNous avons partagé le même coup de coeur. Ce sont effetivement les coloris retenus et la touche qui donne l'impression d'être très rapide qui font tout le charme de ces deux oeuvres de Boldini. Une belle rencontre que j'aimerais approfondir!
Supprimerpar ce matin pluvieux et venteux, coup de vent annoncé pour une fin de semaine qui nous fait craindre pour nos marins finissant le tour du monde à la voile....et qui n'auront pas le loisir de venir ici admirer ces tableaux, je viens de revoir le début de l'exposition que tu as présenté dans l'avant-dernier message. J'aime beaucoup, tout est bon et j'aurais du mal à dire qui a ma préférence , de Renoir ou Morisot en passant par Boldini (que je découvre ici)
RépondreSupprimermerci pour ce moment de douce culture.
Bises de bretagne
C'est chez moi qu'il y a vent et pluie ce matin avec une température qui avoisine celle de Paris! Ce pays est fou!!! Je me dépêche de répondre aux commentaires des copinautes, car l'électricité fait des clins d'oeil avec cette température...
SupprimerMoi aussi, j'ai découvert Boldini grâce à cette exposition. Tant mieux si cela t'a permis, à toi aussi, de faire une découverte.
Bises venteuses du Québec
Là vous nous gâtez Marie-Josée !
RépondreSupprimerEntre la grâce de le Petite Danseuse et la Duchesse en bleue, je suis ravie. Petit bémol cependant pour le Torero de Cassat (il a un peu de mal à passer auprès de l'anti corrida que je suis). Le Bain est bien plus agréable à regarder ! Un tableau ravissant, rendu encore plus attrayant par votre "cadrage serré".
La citation de Renoir à propos des femmes ne me semble pas correspondre à ce qu'a écrit son fils Jean dans le livre de souvenirs consacré à son père. Soit ce sont des paroles de jeunesse, soit il s'agit d'une boutade sortie de son contexte.
Avant de décéder, Renoir a énormément souffert de rhumatismes arthritiques durant plus de quinze ans. Il n'est donc pas étonnant que son visage porte des traces de cette longue souffrance.
La femme traversant la rue de Boldoni a failli se trouver sur mon billet présentant le décor de la belle Mme X (dont l'apparition au grenier est retardée en raison des impératifs du calendrier). Plus qu'une scène de genre, c'est un témoignage sur le cadre de vie des parisiens au début des années 1870.
Dans le registre intimiste, la "Jeune femme faisant du crochet" est tout aussi intéressante que la parisienne traversant le boulevard. Qu'il s'agisse de robes ou de tapis, Boldoni excelle à rendre les plis et fronces des tissus.
Quant à la Duchesse en bleu de Stevens, vu son absence de décolleté, il est à peu près certain qu'elle ne faisait pas partie de la Cour de l'Impératrice :)
Comme vous voyez, j'ai beaucoup apprécié le reportage de votre visite, d'autant plus que je partage votre goût pour les scènes de genre.
Vivement la prochaines expo !
Je ne suis pas du tout corrida moi non plus, Tilia... D'ailleurs, sur place, je n'ai pas été attirée outre mesure par ce grand tableau. Je l'ai toutefois inclus dans mon billet, car il s'agissait du seul tableau peint par une femme avec Le Bain de Morisot...
SupprimerJ'ai plusieurs ouvrages sur ma table de travail, et cela me donne le tournis, car je sais que je n'aurai pas le temps de tout lire pour mon cours de courants. Figure en bonne place le Renoir que vous évoquez. Les propos que j'ai rapportés étaient sur une paroi, au début de la troisième salle. Je ne sais pas s'ils reflètent fidèlement la pensée de Renoir, mais, si tel était le cas, ce ne serait pas très surprenant. La société française a mis du temps pour accepter les femmes comme des égales, et les propos tenus sur la place des femmes dans le mouvement impressionniste m'ont fait penser au même thème, mais par rapport au mouvement surréaliste cette fois-ci. Lorsque je travaillerai sur le groupe du Beaver Hall, je crois que nous découvrirons une présence féminine beaucoup plus forte, à peu près à la même époque, que celle où Gala sert simplement de muse aux poètes et aux peintres surréalistes, Éluard et Dalì par exemple.
En ce qui concerne les scènes de genre, je racontais à Aloïs en début de semaine que j'ai découvert un très bel ouvrage et que je tente de convaincre mes bibliothécaires au Cégep de l'acheter pour notre institution : L'art des salons Si votre anniversaire est pour bientôt, essayez de convaincre quelques personnes de votre entourage qu'il vous faut absolument ce livre : c'est une merveille, tant par la qualité des reproductions et de l'édition que par le propos. Il faut vraiment que je me retienne à deux mains pour ne pas faire de folie!
En ce qui concerne la prochaine exposition, cela me surprendrait qu'il soit possible d'y faire des clichés. Par contre, Le MBAM, qui fait vraiment un virage à 180 degrés depuis l'été dernier, a mis en ligne sur iTunes l'audioguide que l'on peut télécharger sur son baladeur personnel et qui donne la description de trente-six des oeuvres de l'exposition Pérou Royaumes du soleil et de la lune J'avoue que j'ai hâte de la découvrir, car je n'ai que des souvenirs très lointains de ce que j'ai appris au secondaire sur ce pays et son histoire.
On s'en reparle
Et bien moi, je préfère le tableau de Berthe Morisot et ce n'est pas l'un de ses plus beaux !
RépondreSupprimerJ'ai été tellement enthousiaste de voir son exposition à Paris !
D'ailleurs je retiens le titre du livre qu'Aloïs te conseille !
Plus qu'un jour avant la pause; youpi !!!
Merci de ce reportage !
Bon vendredi !
C'était mon premier Morisot... Je connais quelques autres toiles sous forme de reproductions, mais c'était la première fois que je voyais une véritable toile de madame Berthe.
SupprimerDans ses deux billets consacrés à l'exposition Morisot, Aloïs avait aussi parlé du journal de Julie Manet, sa fille. Je n'ai pas encore eu la possibilité de le faire, mais je vais certainement aller l'emprunter à la bibliothèque, car cet ouvrage n'est plus disponible sur le marché sinon chez des libraires d'occasion.
Oui, me voici en pause pour deux petites semaine, la session d'automne s'étant terminée le... 30 janvier!!! Pas besoin de te dire que cela fera le plus grand bien!
On se retrouve pour la photo de la semaine.
Toujours séduisant de retrouver l´impressionnisme, un grand mouvement-clé .
RépondreSupprimerBonne semaine Marie-Josée
Et surtout de découvrir des toiles que je ne connaissais pas!
SupprimerBonne fin de semaine à toi...
Je suis surprise par le Cassatt ! Je ne le connaissais pas ! (il faut dire que mon cerveau ne retient pas ce qui lui déplait, la corrida en fait partie...) Par contre, les teintes sont splendides ! La facture aussi. On dirait Carmen et Escamillo lol
RépondreSupprimerJe suis scandalisée par les paroles de Renoir sur les femmes ! Je le savais "vieux barbon" mais là, cette mysoginie est inadmissible, surtout de la part d'un artiste ! Je n'aime pas son portrait de jeunesse, je préfère le second, peut-être pour les mêmes raisons dont je t'ai parlé dans mon commentaire sur la 1e partie de cette expo.
Ah Boldini ! Je suis fan de ce tableau de Parisienne !
Merci Marie-Josée pour ces billets "à chaud" lol C'était génial !
Bisous (groooooos calinous tout doux et tout tendres à Honey ! )
Tu sais, comme je le disais à Tilia, je crois que Renoir état simplement un homme de son temps.
SupprimerPour les autoportraits, nous creusons notre différence : j'aime lorsque la pâte s'épaissit, et qu'on sent la présence de la touche...
Je me suis aperçus, a posteriori, que je connaissais le portrait de Verdi et celui de RObert de Montesquiou, tous les deux peints par Boldini, mais au moment où j'ai vu ces deux petites oeuvres, je pensais que je ne connaissais pas ce peintre.
J'ai failli aller voir le Pérou aujourd'hui, mais le physiothérapeute m'a un peu abîmé l'épaule sou prétexte de me remettre trachée et sternum en place et je vais donc faire plutôt une petite sieste!
Je retourne voir ton blog très bientôt. J'aimerais associer un peintre féminin à chacun des courants que je vais étudier. J'aurai peut-être besoin de ton aide et de celle de Tilia, mais je vais commencer par passer vos blogs au peigne fin, histoire de ne pas vous déranger pour rien.
Bises de ma part et de celle de Honey qui dort comme un loir après sa promenade... Il faut dire que la glace qui se trouve sur la petite route qui achemine chez mes tantes l'a transformé en Bambi, tu sais cette scène où le petit faon est avec le lapin sur l'étang gelé? comme j'avais peur qu'elle fasse une mauvaise chute, j'ai fini par la hisser sur le croûte gelée et nous avons pu, comme cela, marcher sur tout le terrain. Le redoux, puis le froid ont permis la formation d'une croûte suffisamment épaisse sur la neige poru qu'elle supporte mon poids et, a fortiori, celui de Honey!!!
J'aime beaucoup "Jeune femme faisant du crochet" de Boldini : le traitement des étoffes, les petites mules roses, donnent à cette paisible scène beaucoup de sensualité. Dans cette perspective, les tissus qui renvoient inévitablement à la douceur, la protection, la chaleur, la plénitude, bref, l'humain et la féminité, ce tableau ne pourrait-il être considéré dans la filiation d'un Rigaud, d'un Fragonard?
RépondreSupprimerC'est à Tilia qu'il faudrait poser cette question... Ses connaissances picturales dépassent de beaucoup les miennes. Je n'ai pas souvenance de vous avoir vue sur ce blog. Il me semble pourtant que vous y prendriez plaisir d'après ce que je devine de vous... Si cela vous tente, allez y faire un petit tour!
SupprimerBonne semaine
Marie-Josée, je viens de lire ce JOLI billet!
RépondreSupprimerTu m'as fait rire à plusieurs reprises! J'aime le ton, le style, le «À bon(ne) entendeur(e), salut!».
Le plus hilarant pour moi, c'est l'Autoportrait du vieux Renoir arthritique et le tien... dans la glace hivernale!
Ton humour est une véritable signature.
Bon vendredi!