Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






vendredi 23 août 2013

Photo de la semaine (58) : tournesols (pour Josée)




La fête de Pâques, marquée, dans le monde chrétien, par la résurrection du Christ, s'est produite pour moi cette année peu après le décès de mon grand chien qui lui, n'est pas revenu, malgré mes appels pressants.

Une amie a toutefois voulu souligner la nécessité d'aller de l'avant en m'offrant, pour cette fête, une enveloppe de graines de tournesols :


Je suis sensible aux symboles et aux images, ce que cette amie sait fort bien : ses cartes «clins d’œil» m'arrivent toujours au moment opportun pour me remonter le moral ou éclairer une journée qui aurait été autrement  bien morne.

Le petit monsieur aux cheveux blancs et aux bras croisés de l'enveloppe m'a donc interpellée, et j'ai semé mes graines de tournesol à l'arrière du potager en me disant que les fleurs dépasseraient bientôt les plants de tomates.

Erreur.  J'ai dévolu au potager les nombreuses heures autrefois consacrées à Honey avec le résultat que les plants de tomates sont devenus aussi hauts que moi! Il m'a donc fallu attendre, et transporter des arrosoirs, et bichonner mes graines pour que quelques-unes survivent et que mes tournesols finissent enfin, alors que l'automne approche, par surplomberer les fameux plants de tomates!


Et, comme le montrait la toute première photo, ils sont de surcroît sur le point de fleurir!

Dans un livre pour les enfants, ce pourrait être une fable sur l'amitié qu'il faut cultiver, entretenir, parfois «désherber» pour qu'elle puisse grandir.

Pendant ces derniers mois qui ont été difficiles pour les raisons déjà évoquées ici, il est certain que les amitiés réelles ou virtuelles ont été autant de «soleils» qui ont ramené un peu de lumière sur une fin d'hiver et un printemps qui ont par ailleurs été le plus souvent très gris.

Que chacune en soit ici remerciée.


Il s'agit de ma participation à la photo de la semaine d'Amartia.




mardi 20 août 2013

J'ai parfois l'esprit un peu pervers (b) : questions

Voici donc la suite et la fin de mon «remodelage» du questionnaire de Marie-Paule, transmis par Nathanaëlle... Encore quatre questions auxquelles vous aurez, du moins je l'espère, plaisir à répondre...

Le livre que je recommande à mes amis :


Ce sera peut-être un peu trop simple si vous fréquentez mon blog depuis un moment aussi vais-je  exclure Gabrielle Roy, Jacques Poulin et Hergé.

a.  Colette, La maison de Claudine;
b.  Pierre Billon, L'Ultime Alliance;
c.  Jean-Jacques Pelletier, Les Gestionnaires de l'apocalypse;
d. Marcel Proust, Du côté de chez Swann.





La raison de mon dernier fou rire :


Ici, pas de choix multiples, mais plutôt un appel à vos propres souvenirs.  

Je ne suis guère sujette aux fous rires aussi me suis-je automatiquement rappelé une des rares fois où il m'est arrivé de me rouler par terre, dans ce cas-ci, au sens littéral du terme. 

Il faut dire que j'étais enfant et, dans les années soixante, la production télévisuelle québécoise étant davantage concentrée en fin d'après-midi ou en soirée, il y avait souvent des films américains l'après-midi avant les émissions de 16 heures pour les enfants.

 
J'ai donc conservé une vague image d'un couple mal assorti, Doris Day pour le personnage féminin, de cela je suis certaine, et peut-être Cary Grant pour le personnage masculin.  Installée dans une maison présentant déjà des prototypes futuristes associés à la domotique, Doris Day se fait poursuivre par un aspirateur autonome, genre robot. Ou j'étais très fatiguée, ou la scène est vraiment d'un cocasse insoutenable, car je n'ai jamais eu un pareil fou rire.

Avez-vous une idée du titre de ce film et, le cas échéant, était-ce l'âge qui a provoqué ce fou rire, la fatigue ou y avait-il vraiment matière à se «bidonner» de belle façon?



Plaisirs d'hiver ou d'été?



a. Hiver;
b. été.


L'odeur associée à l'enfance



a.  le feu de bois;
b.  la dinde;
c.  le feuillage des tomates;
d. la pâte à pizza maison.

P. S. Je ne veux «taguer» personne, comme on dit sur les blogs, mais j'ajouterai qu'étant curieuse, de cette curiosité qui naît de l'intérêt porté aux êtres, si quelqu'un veut prendre le relais, je lirai avec plaisir ses billets.

Car il existe, me semble-t-il, un moyen terme entre «le moi [...]haïssable»  de Pascal et l'hypertrophie du moi contemporain : ce moi témoigne d'une présence devenue tranquille au monde et porte sur ce dernier un regard par essence unique, mais éphémère.  




Les réponses seront publiées dimanche!