Évidemment, j'aurais pu me contenter du charmant moineau domestique qui prit gentiment la pose et la tint, ce qui me permit de le capturer dès le premier cliché :
Je concéderai tout de même à l'autre qu'il m'a fait découvrir de bien jolis chemins pour user mes souliers :
Môssieur avait décidé de me faire tourner en bourrique. Je l'ai donc suivi et poursuivi et, après de nombreuses tentatives pour lui «tirer le portrait», j'ai enfin réussi à immobiliser le délinquant qui déniche les oisillons des autres espèces et ameute le voisinage avec son cri ressemblant au bruit d'une poulie rouillée de corde à linge; ce sera donc ma photo de la semaine :
J'ajouterai toutefois que les objectifs dont je dispose ne me permettant pas de vous proposer une photo plus précise du Cyanocitta cristata, communément appelé «geai bleu», je me rabats sur le copain Wiki, en attendant l'autorisation d'Yves Toupin pour publier une très jolie photo hivernale montrant cet oiseau de dos, ce qui, à l'encontre des humains ainsi représentés, la plupart en tout cas, l'avantage beaucoup.
Cet oiseau ne se retrouve qu'en Amérique du nord. J'ai pu observer son côté grégaire, car il y avait tous les jours cinq geais bleus qui batifolaient dans le jardin de la maison des Laurentides. Comme le précise toutefois madame Brûlotte, cet oiseau est plutôt méfiant, et il est donc difficile de l'approcher...
Je n'avais pas besoin de lire ces informations, mes observations sur le terrain m'ayant permis de les induire assez aisément!
Il s'agit de ma participation qui se fera plutôt bi-mensuelle qu'hebdomadaire en attendant ma lointaine retraite à moins qu'Amartia et les participants à sa photo de la semaine aient quelque objection...
P. S. J'aurais aussi pu me contenter de vous présenter le volatile à partir de la gravure qui tient compagnie à Honey Comb sur le piano :
Cette gravure est l'oeuvre de Richard Metzger. J'apprécie beaucoup le travail de ce graveur et ne lui reproche qu'une chose que je suis pourtant bien à même de comprendre : nous avons en commun le même amour des chiens. Ayant perdu le sien et ne voulant le remplacer, il refuse de représenter cette bête dans ses gravures... Je me rabats donc sur les oiseaux, possédant déjà quelques jolies mésanges et ce courroux de geais et lorgnant vers les cardinaux pour une autre occasion spéciale...