Loin de moi l'idée de relayer ici un quelconque message messianique, vous l'aurez compris...
Ce qui m'a ici retenue, c'est en fait la juxtaposition de l'homme dont la tête est une horloge et du mot «éternité» sur la pancarte du prosélyte...
Pour moi qui sors du temps long de la maladie où les journées et les nuits s'étiraient à l'infini, vides d'activités et d'obligations, la réflexion sur nos habitudes de «consommation du temps» s'impose.
Comment, en effet, conserver ces plages non fragmentées qui permettent, lorsque la santé revient un tant soit peu, des lectures lentes et profondes, sans être obligé de passer par l'étape de la maladie dont on ne sait jamais comment on ressortira?
Car les obligations de toutes sortes qui parcellisent le temps reviennent automatiquement avec le retrait de la maladie à moins d'avoir secrétaire, femme de ménage, chauffeur, etc. à qui il serait possible de déléguer ce qui encombre le quotidien...
La question est lancée...