Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






vendredi 8 juin 2012

Photo de la semaine (13) : l'iris versicolore

iris versicolore du jardin de mes tantes



Je n'étais pas très âgée, en 1976, lorsque je suis allée pour la première fois à Versailles.  Le faste du château et des jardins m'a certes éblouie, mais je me souviens  avoir aussi été très intriguée par la présence de MES fleurs de lys un peu partout, entre autres, sur les écussons que l'on retrouve souvent dans les coins supérieurs des pièces... J'ai toutefois rapidement compris que la fleur de lys québécoise dérivait du lys de France et que notre fleur nationale disait notre première ascendance qui fut française avant la conquête entérinée par la bataille des plaines d'Abraham, puis par la ratification du Traité de Paris, en 1763, qui consacra notre passage définitif au glorieux empire britannique.

Le lys demeure toutefois très présent au Québec, et le drapeau que nous avons adopté en 1948, le fleurdelisé, est ainsi décrit dans la langue particulière de l'héraldique : «d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys du même».





Vous vous dites peut-être qu'il n'est guère question d'iris jusqu'à maintenant... C'est qu'en 1999, le lys français, qui ne pousse pas au Québec, a été supplanté, comme emblème floral, par : l'iris versicolore.

Cette plante est, en ce moment, en pleine floraison comme d'autres variétés d'iris semblables à celles que nous a montrées Enitram, récemment, à travers les photographies de son superbe jardin.  L'iris versicolore n'y est toutefois pas représenté d'où mon désir de vous le faire connaître.



L'été prochain sera peut-être plus propice à de longs développements sur notre emblème national... Histoire à suivre donc...

P.S. J'avais oublié, mais nous le savons toutes dorénavant : merci à Amartia pour ce rendez-vous hebdomadaire...



mercredi 6 juin 2012

Du rattrapage pour bientôt!

Je ne suis qu'à demi-morte : je prépare l'arrivée d'une amie française que je n'ai pas vue depuis plus de dix ans, qui fut, pendant trois ans, mon prof au secondaire, et qui m'a permis de visiter la France à un âge où cela ne se fait pas vraiment dans le milieu socio-économique dont je proviens.  Elle est donc à la base, grosso modo, de mon intérêt pour la culture.  Le terreau était certes fertile, je l'admets, mais il a fallu cette petite impulsion à aller plus loin et les découvertes de l'été 1977, de la Bretagne où ses parents possédaient un château, à l'Alsace où les parents de son mari habitait une gentille maison, ont très certainement contribué à modeler ma sensibilité pour toujours.

Je ne vous en dis pas plus, car elle est plutôt modeste, mais, disons que j'ai à coeur de faire reluire ma vieille maison et ce n'est pas une mince affaire!

Attendez-moi donc : je reviens bientôt!