Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






mardi 18 octobre 2011

Petit coup de gueule ou de lassitude

Comme certaines d'entre vous me l'ont souligné, une fracture de stress ou de fatigue, selon le pays où elle se produit, nécessite avant tout du repos.  J'ai donc décidé de prendre une journée de congé de maladie ce mardi.

J'ai de plus prévenu tous mes étudiants, comme les nouveaux médias nous le permettent, que je me présenterai demain à neuf heures trente plutôt qu'à neuf heures pour éviter la conduite automobile pendant l'heure de pointe, car le talon est moins efficace que le pied tout entier (!) pour arriver à bon port.

Pouvez-vous croire que, malgré le fait qu'ils possèdent tous un cellulaire greffé à la main, aucun ne m'a envoyé la confirmation demandée de la réception de mon message, pourtant expédié à la première heure ce matin? En serai-je quitte, demain, pour me retrouver devant une classe vide?  En ce cas, ce qui sera le plus dommage, c'est que je ne pourrai pas les battre avec ma toute nouvelle canne!!!


Comprend-on un peu mieux ma prédilection pour les bêtes qui ne sont pas celles que l'on croit...


dimanche 16 octobre 2011

L’automne à cloche-pied…




J'avais prévu toutes sortes de choses pour cette semaine de relâche me permettant d'émerger un peu des préparations et des copies et puis CRAC, frature de stress au pied droit!  Le remède contre les entorses de Michelaise n'ayant pas d'effet sur les métatarses fêlés, j'en serai quitte pour un repos certes mérité, mais qui arrive à un bien mauvais moment.

J'ai donc consulté mes fichiers photographiques pour ressortir quelque flamboyance automnale des années antérieures puisque je devrai, cette année, me contenter d'admirer le tout à travers la fenêtre panoramique du salon.
 

Voici donc deux photos incendiaires avec, en prime, celle du grand chient dont les couleurs se marient fort bien à celles de ma saison préférée. 


L'érable canadien dans toute sa splendeur