Un mauvais tour de rein m'ayant retenue à la maison ces derniers jours, je puise à nouveau dans mes archives photographiques pour être en mesure de participer à la photo de la semaine.
J'ai voulu ajouter mon grain de sel aux divers blogs qui s'intéressent aux scènes de nativité. Par contre, ce sont les personnages qui entourent le coeur de la crèche que je suis à même de vous montrer, car, bien qu'il soit possible de photographier les peintures sous tous les angles, le Metropolitan interdit de photographier le grand arbre de Noël qu'il dresse dans son hall depuis 1957 et la crèche napolitaine qui l'accompagne. C'est donc à la dérobée que j'ai fait ces quelques clichés, et je n'ai pu me trouver dans le bon angle pour photographier Marie, Jésus et Joseph. Vous devrez donc faire le voyage vous-même si vous voulez admirer ces personnages dans toute leur splendeur!
En regardant pour vous l'article consacré à cette crèche sur le site du Metropolitan, j'ai été touchée d'apprendre que c'était la donatrice des figurines, Loretta Hine Howard, qui assurait chaque année avec sa fille, Linn, la disposition des quelque deux cents personnages. Depuis la disparition de sa mère, Linn perpétue la tradition et c'est dorénavant sa propre fille qui vient l'aider.
Moins connus que les santons de Provence, les personnages de cette crèche reprennent un peu le même principe puisqu'aux personnages obligés des scènes de nativité s'ajoutent paysans et animaux. Ces figurines datent du XVIIIe siècle et ont été fabriquées dans la région de Naples.
Cette dernière image n'est pas très réussie, mais je l'ai tout de même introduite pour vous donner une idée de la grandeur de l'arbre qui est décoré d'une cinquantaine d'anges s'ajoutant aux personnages de la crèche.
Retrouvez les autres participants à la chronique de la photo de la semaine sur le site d'Amartia.
Merci Marie-Josée d'avoir pris des risques pour nous montrer cette merveilleuse crèche. Ma préférence va toujours aux santons napolitains, bien plus qu'aux santons provencaux, ils sont raffinés et les crèches sont sublimes. Deux cent santons à disposer ! Quel merveilleux et délicat travail, pour le bonheur de tous ceux qui viendront les admirer. Le sapin avec les anges est de toute beauté aussi. Le fait de ne pas avoir le droit de les photographier relève peut-être du fait qu'il s'agit d'une collection privée, non ? Encore merci pour avoir bravé l'interdiction. J'espère que ton tour de rein va mieux, (oh que ça fait mal ça ! on ne peut plus bouger)
RépondreSupprimerBisous et prends soin de toi,
Calins à jolie Miss Honey et au petit chat.
Doux temps de l'Avent,
Nath.
Tu as peut-être raison, Nathanaëlle, car le reste des collections du Metropolitan est pleinement accessible pour la photographie...Tu sembles bien connaître les santons napolitains. Ce n'était pas mon cas avant de voir cet arbre géant et sa crèche. Par contre, les personnages que ma mère disposait dans notre propre crèche venaient d'Italie. C'était, il faut le dire, bien avant que tout ne soit fabriqué en Chine.
SupprimerBonne semaine à toi et merci de ta fidélité, mais je m'inquiète un peu de tes heures de sommeil...;0)
Tu as bien fait de voler ces photos, car elles sont intéressantes. J'aime beaucoup l'histoire de la famille qui se charge de la créer chaque année. Bonne semaine et bon rétablissement.
RépondreSupprimerOui, remarque je n'étais pas la seule à «voler des photos», car un seul gardien était préposé à la surveillance, ce qui était bien peu vu la foule qui se pressait autour de l'arbre...
SupprimerBonne semaine à toi aussi
Cette crèche Napolitaine du XVIIIe avec autant de personnages est un superbe témoignage et de plus d'une grande valeur.
RépondreSupprimerLes santonniers napolitains perpétuent la tradition heureusement, mais leurs prix sont presque hors de portée.
C'est émouvant de savoir que tous les ans les dames de cette famille exposent ce patrimoine et l'installent de leur propres mains.
Ces santons anciens sont très fragiles et leurs atours doivent être très difficiles à garder dans cet état de conservation.
C'est très beau Marie-Josée, merci d'avoir risquer les foudres de l'administration culturelle. Surtout qu'avec un tour de rein on cours beaucoup moins vite et, les vigiles auraient pu te rattraper.
Tu vis dangeuresement finalement! Soigne toi bien.
Gros bisous et joli samedi
On disait, dans la notice mise en lien, que c'était souvent les personnes collectionnant les santons qui fabriquaient les très beaux vêtements qu'ils portent...Quant à mon tour de rein, je te rassure : ces photos ont été prises il y a quelques années alors que j'étais tout à fait ingambe!
SupprimerBonne semaine à toi
Merci pour ces images "clandestines", Marie-Josée, faire le voyage en ce moment n'est pas prévu...
RépondreSupprimerJe t'embrasse, très belle journée !
Est-ce que ton voyage vers le Québec tiens toujours?
SupprimerBises et bonne semaine...
Il y a à Naples à la Chartreuse de très belles crèches exposées qui relèvent le niveau de ce que l'on peut voir via San Gregorio Armeno où le pire côtoie le meilleur avec une grande prédominance pour le pire!
RépondreSupprimerDu reste je pense qu'un jour je vous montrerai cela
Ce que vous nous montrez est plutôt du meilleur
Bonne journée
Vous en connaissez donc un chapitre sur cela aussi...
SupprimerOui, ce serait bien de nous montrer votre moisson d'images, car, comme je le disais à Nathanaëlle, mes connaissances dans le domaine sont très limitées...
Bonne fin de dimanche ou bonne semaine
Crèche aussi grandiose qu'originale.
RépondreSupprimerEt bravo pour la "caméra cachée" : le risque en valait la chandelle.
Merci aussi pour le lien qui donne une bonne idée de la taille de cette crèche, à la mesure du sapin géant.
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Il est dommage que New York ne soit pas très agréable pendant la période de Noël, car il y a des choses comme celle-là qui valent le déplacement.
SupprimerBises à toi
merci pour ces photos "volées" et pour l'histoire de ces personnages, c'est émouvant de savoir que cette tradition perdure à travers les générations.
RépondreSupprimerUne crèche magnifique...
bonne journée Marie-Josée
Oui, moi aussi cela m'a émue, car, comme je le mentionnais, ma mère apportait un grand soin à la confection du petit village où elle installait la crèche de bouleau fabriquée par mon père... Si ma session n'était pas aussi lourde, je chercherais dans nos albums, mais les photos qui ne sont pas numérisées sont plus longues à consulter!
SupprimerTrès bonne semaine
"Loretta Hine Howard, qui assurait chaque année avec sa fille, Linn, la disposition des quelque deux cents personnages" serait-elle ravie qu'on interdise de les photographier ?? à quel motif ?? cela les abime ... cela devient une manie maniaque ces interdits. Bref, merci de nous faire participer toi aussi, à ce spectacle rare, et de perpétuer la tradition de l'émerveillement devant la Crèche.
RépondreSupprimerOui... je ne sais trop à quoi cela tient. Ici, pourtant, pas de cartes postales à vendre. C'est d'autant plus paradoxal que les appareils photo bien plus performants qu'autrefois, n'utilisent plus de flash!
SupprimerJe n'ai jamais eu l'occasion de voir une crèche napolitaine et je suis heureuse d'en découvrir une grâce à ton blog. Certes il manque les principaux intéressés, mais grâce à tes photos on peut se faire une idée de ce type de santon très raffiné. Merci d'avoir "volé" ces photos. Tu as bien fait car il n'y a aucune raison d'empêcher de photographier ce que l'on expose! Quel paradoxe!
RépondreSupprimerPeut-être aurai-je encore tourné davantage pour tenter de contourner les interdits, mais, à l'époque, je n'avais pas de blog. Cet échange hebdomadaire, dans mon cas, aiguille le désir photographique.
SupprimerTrès bonne semaine à toi!
Melchior, Baltazar et Gaspard sont bien sur le chemin de Bethléem...
RépondreSupprimerMagnifique crèche où tout le monde attend l'heureux événement !
Beau week-end à toi !
Je n'ai pas évoqué les rois mages, car j'ai épluché les pages descriptives du site du Metropolitan sans trouver une allusion précise à ces personnages...mais il est vrai que, comme toi, c'est la première idée qui m'est venue!
SupprimerBonne semaine, Martine!
Belle crèche, c'est vrai. Je regrette pourtant le temps où l'on découvrait la crèche à la veillée de Noël... En plein Avent, ça me paraît trop tôt! Dommage...
RépondreSupprimerBonne fin de semaine.
Tu as raison, Gine, mais j'étais clouée à la maison et un peu en rade pour la photo de la semaine. Hors, j'aime bien cet échange, comme je le disais plus haut.
SupprimerMa mère faisait un compromis qui t'aurait peut-être convenu : nous installions les personnages de la crèche, mais les rois mages étaient éloignés dans les montagnes et le petit Jésus n'étais installé que le soir du vingt-quatre, au moment du réveillon. Quant aux rois mages, nous les rapprochions progressivement jusqu'au jour de l'épiphanie... Cela te convient-il mieux ainsi?
Bonne semaine à toi
Bonsoir Marie-Josée. Tu as bien fait de "voler" ces images pour nous faire découvrir cette crèche aux personnages si raffinés. J'ai beaucoup aimé l'histoire de cette donatrice et de la tradition d'installer les personnages qui se perpétue de mère en fille; C'est très touchant en effet.
RépondreSupprimerJe te souhaite une très bonne journée et un bon dimanche :-)
oui... puisque nous sommes à même de côtoyer de très près les anglo-saxons au Québec, j'ai observé qu'ils ont un très grand respect de leurs traditions et les perpétuent avec beaucoup de constance alors que nous, Québécois francophones, avons parfois tendance à vouloir que les chose évoluent trop vite, ce qui n'est pas toujours réconfortant...
SupprimerBonne semaine à toi
Merci, Marie-Josée, pour ces images précieuses d'une magnifique Crèche napolitaine. Voilà qui me rappelle les santons, véritables sculptures, de la Chartreuse de San Martino, sur les hauteurs de ma bien-aimée Naples, sans oublier les sujets plus modestes mais fabriqués encore selon la tradition par quelques rares artisans de la via San Gregorio Armeno. Merci encore de me permettre d'évoquer ces santons extraordinaires somptueusement mis en scène.
RépondreSupprimerJe ne connais pas encore, Naples, Anne. Cette amie sicilienne que je connais depuis plus de trente ans maintenant et qui habite Rome après avoir longtemps vécu à Milan, me disait que Naples est une ville où elle ne se sentait pas tout à fait en sécurité, même avec son mari... Partagez-vous cette opinion? C'est une ville où j'aimerais bien séjourner pour être à même de me rendre facilement à Pompéi, ville antique que je rêve de voir depuis quelques décennies déjà...
SupprimerMarie-Josée, Alain et moi sommes allés plusieurs fois à Naples et nous adorons cette ville magnifique, pleine de vie et de contrastes. Nous nous y sommes toujours sentis en sécurité, et je vous conseillerais seulement la même chose qu'à Paris ou n'importe quelle grande ville : éviter les autobus bondés et les abords de la gare à la nuit tombée; ne pas mettre votre argent et vos papiers dans votre sac à main; être rentrée à votre lieu de résidence avant 23h et ne pas prendre le métro le soir si vous devez sortir. Dans la journée, il n'y a aucun problème, vous ne risquez absolument rien. Les Napolitains sont très courtois, très gentils, et Naples et sa région sont d'une grande beauté. Pompéi est "incontournable", mais j'aime beaucoup aussi la ville de Poppée à Oplontis. J'espère que vous aurez bientôt l'occasion d'y aller. En attendant, je vous souhaite une très belle semaine.
SupprimerJe vous remercie, Anne, pour ces précisions. J'observe les mesures de sécurité que vous proposez dans ma propre ville alors vous imaginez bien que c'est aussi le cas en voyage.
SupprimerJe prends par ailleurs note de votre suggestion au sujet de la ville de Poppée, car je n'en connaissais pas l'existence.
Merci encore et bonne semaine de votre côté...
Ces santons napolitains sont bien plus fins que ceux de Provence. Ils semblent plus aristocratiques que populaires. Quant aux mystères du droit de photographier, j'ai publié la semaine dernière un article sur le sujet à propos des pratiques des musées français.
RépondreSupprimerBonjour François,
SupprimerJe viens de prendre connaissance de l'article que tu me cites et j'y ai donné, en quelque sorte, une suite en contactant la rédaction d'une émission québécoise qui s'occupe des droits des consommateurs. Je ne sais pas si cela aura des répercussions, mais je te tiendrai au courant, le cas échéant, car le public qui paie, généralement assez grassement son accession aux expositions en plus de payer à travers ses impôts leur entretien devrait peut-être avoir son mot à dire en la matière.
Merci beaucoup pour ces références et très bonne semaine à Nice. Ici, malheureusement, on annonce la première tempête de la saison pour demain.
Pleine et entière absolution pour le délit de photographie, Marie-Josée ! ces interdictions injustifiables me révoltent. Plutôt que d'engager des poursuites contre les contrevenants qui diffuseraient ces images contre rétribution financière, les exposants préfèrent priver les spectateurs d'un souvenir gratuit. Du train où vont les choses, on pourra bientôt rayer les mot "gratuit" et "gracieux" des dictionnaires (grrrrr !).
RépondreSupprimerLa taille du sapin est impressionnante et me fait penser à celui qui figure dans le décor du ballet "Casse-Noisette". Son décor d'anges est vraiment merveilleux. Intriguée par l'ostensoir surmontant la grille devant laquelle le sapin est érigé, j'ai recherché des infos et je suis tombée sur une vidéo qui en parle peut-être. Mais vu mon infirmité face à l'anglais, je ne suis guère avancée !!
Bonne semaine, Marie-Josée, j'espère que votre lumbago à lâché prise et vous laisse à présent vaquer à vos occupations
François le Niçois avait mis un lien sur sa page qui renvoie aux explications d'une avocate sur l'impossibilité, pour les musées, d'interdire la photographie dans leurs murs. Vous m'avez enseigné comment insérer ce lien, mais, comme je suis au milieu de longues corrections, puis-je vous demander de vous y reporter en regardant son commentaire un peu plus haut? à la suite de cela, j'ai entrepris quelques démarches dont je vous tiendrai au courant si elles aboutissent...
SupprimerEn ce qui concerne la vidéo dont vous nous parlez, je l'ai visionnée et la fille de Loretta Hine Howard ne mentionne à aucun moment cet ostensoir. Elle parle simplement de l'histoire de la crèche, de ses tribulations et de son don final à la collection permanente du Metropolitan.
Je conserve toutefois votre question pour ma prochaine visite que j'espère prochaine...
Portez-vous bien et passez une bonne semaine. Je me garde la lecture de votre billet en guise de récompense pour ce soir...
Je crois que tu as obtenu l'absolution collective et intégrale de ta transgression photographique :-))
RépondreSupprimerJe me réjouis également de pouvoir admirer cette crèche napolitaine, grâce à toi !!! J'ai aussi une grande tendresse pour nos santons de Provence.
"On attribue à l'Italie et à François d'Assise la création de la première réalisation de la Nativité en trois dimensions: la crèche. Généralement de grande taille, elle demeura longtemps dans les limites des abbayes, couvents et églises avant de faire son apparition dans les foyers à la fin du XVIII siècle." Noel l'Avent et après... Editions Ronald Hirle
Bonne semaine, Marie-Josée !
Effectivement, Fifi, c'est François d'Assise qui a le premier fait une crèche. Des amis milanais, très croyants, m'avaient raconté cette histoire. Eux ne faisaient qu'une crèche sans sapin. Apparemment, ce sont davantage les pays nordiques qui, ce qui est logique, décorent les sapins. LE Québec étant à mi-chemin entre les pays latins et les anglo-saxons a hérité des deux traditions!
SupprimerBonne semaine à toi aussi...
Marie-Josée, tout va mieux maintenant ?
RépondreSupprimertes photos sont passionnantes, moi j'ai le coup de coeur pour l'intérieur de l'église avec ce grand sapin illuminé devant cette somptueuse harpe dorée qui erme le choeur, une merveille.
La crèche magnifique ne m'inspire ni piétée ni paroles sacrées, mais beaucoup d'émotion devant tant de beauté.
Reprends vite de la santé... Je t'embrasse Marie-Josée.
Oui, merci, Danielle! Ce sont les longues stations assises pour corriger qui entraînent ces problèmes au niveau des lombaires...
RépondreSupprimerUne petite correction : ce n'est pas l'intérieur d'une église. Il s'agit d'une des salles du Metropolitan de New York...
Bises glacées puisque nous avons reçu neige, pluie et verglas hier...
Thank you for taking the risk to show us these wonderful photos! Your mention on them made me smile because I sometimes do the same thing in museums (grin). The Christmas tree is really gorgeous! I wish I could see the figurines and the tree in person!!
RépondreSupprimerPS
Thank you so much for your explanation about «réalisme fantastique» the other day. Inspired by you, I read The Horla. It was shorter than I'd expected. I loved the fantastic air in the story. The menace from the invisible creature... It was a little weird but I think it was an elegant story.
Merci Marie-Josée de nous envoyer ces images de Noël, ainsi nous voyageons un peu. Bonne semaine sans mal au dos j´espère pour toi.
RépondreSupprimeravec un grand retard..mais toujours émerveillé par les crèches napolitaines.. bonnes fêtes!
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