Je vous ai déjà présenté cette photo au printemps... je vous la remontre, toutefois, à défaut de pouvoir, vous me comprendrez, vous présenter mes nièces, car c'est bien évidemment à elles que je songe aujourd'hui à cause de cette nouvelles tragédie au sud de notre frontière.
Newtown, Connecticut, 14 décembre 2012.
Pourquoi? La multiplication de ces évènements sanglants aux États-Unis rend de plus en plus caduque la thèse de tireurs isolés, fous... Ces jeunes émanent d'une société.
Il y a deux semaines, des étudiants de l'institution où j'enseigne ont violemment pris à parti deux enseignants sous prétexte qu'ils avaient invité des soldats dans l'enceinte du Collège C'était effectivement vrai : deux conférenciers qui avaient longuement hésité à venir parler de leur expérience et de la formation qu'ils recevaient lorsqu'ils étaient appelés à travailler avec des peuples de culture différente pendant leurs missions à l'étranger. Une vingtaine d'étudiants se sont présentés avec des bâtons dont ils se servaient pour frapper par terre autour des enseignants. Puis, ils ont déversé des ordures sur la scène avant de s'y installer pour déterminer qui aurait le droit de prendre la parole. Cela a duré une heure et demie. Pourquoi les conférenciers ne sont-ils pas tout simplement partis? Je ne le sais pas. Je sais, moi, ce que j'aurais fait.
On a à nouveau évoqué l'épiphénomène, l'évènement isolé... Je ne peux pas m'empêcher de songer que cela naît pourtant d'un substrat, rend compte d'un climat, les plus faibles étant les premiers atteints par les fanatismes de tous ordres...
Les historiens rappelleront que notre société n'est pas plus violente, bien au contraire, que celle du Moyen Âge... La différence vient peut-être de la connaissance que nous avons dorénavant presque en temps réel de tout ce qui se commet comme crimes odieux à l'échelle de la planète; on peut aussi supposer que les truands du Moyen Âge écharpaient les quidams pour leur retirer leur bourse. Le désir de tuer, et de tuer, qui plus est, des êtres innocents, pour exprimer un mal-être ne devait certainement pas être aussi fréquent...
Le mois de décembre comportera donc, à compter de cette année, deux anniversaires macabres : celui de la tuerie de l'école polytechnique de Montréal en 1989, le 6 décembre, et celui de Newtown, le 14 décembre...
Une belle photo pour un sujet bien grave qui en dit long en effet sur une société qui laisse ses enfants partir à la dérive.
RépondreSupprimerLe problème, c'est que je ne suis pas certaine que la société québécoise ne soit pas influencée par son voisin américain...
Supprimertrès intéressant mais le Canada et les USA n'ont pas la même culture...
SupprimerIl est vrai que le Québec est en partie protégé par sa langue. Par contre, les autres provinces et, en particulier, les provinces de l'ouest à l'exception de la Colombie britannique, sont très ouvertes à ce qu'il y a de plus conservateur dans la culture américaine.
SupprimerPar ailleurs, lorsque je compare les jeunes que j'ai devant moi à ce que j'étais moi-même dans un climat tout à fait différent, en 1976, au moment de la première élection du parti québécois, vous devez convenir avec moi que la culture américaine est dorénavant beaucoup plus présente dans notre société et que les jeunes sont loin d'y être insensibles comme je l'étais moi-même à quinze ans.
Triste billet, pourtant la photo est bien attendrissante. L'action des étudiants fait peur : intimidation pour faire passer ses idées, c'est une mentalité méprisable, mais qui a souvent fait la preuve de son efficacité. Bonne semaine, quand même.
RépondreSupprimerEffectivement, Gine. La discussion devrait se poursuivre cette semaine, et j'entends bien y participer, car l'appel de certains à une grande réunion où il faudrait discuter d'égal à égal avec nos étudiants me semblent à la fois contre-productive et même, à la limite, contre-nature.
SupprimerBonne semaine à toi aussi
Voila qui fait réfléchir une nouvelle fois sur la réglementation du port des armes et le "gun control"
RépondreSupprimerCar je me trompe peut-être mais il me semble bien que lors de tous les "épisodes " précédents Columbine,Binghamton,Tucson presque toutes les armes avaient été achetées dans la légalité.
Ce genre d'horreur il nous semble que c'est ce que nous lisons dans les journaux,voyons à la télé jusqu'au jour où cela se passe chez nous
Bonne journée
Oui, Françoise, c'est d'ailleurs ce qu'a laissé entendre le président Obama dans son allocution d'hier.
SupprimerPar contre, l'existence d'un registre des armes à feu ne résout pas tous les problèmes, car Marc Lépine résidait au Québec. Il a tout de même réussi à se procurer une arme à feu pour tuer 14 femmes à l'École Polytechnique de Montréal en 1989.
L'éducation, la véritable éducation, avec la reconnaissance de balises précises est tout de même la seule arme qui devrait être accessible à tous...
Bonne fin de journée
Triste actualité en fort contraste avec la photo de petites filles photographiant des fleurs. Que souhaiter, sinon un monde meilleur en 2013 ?
RépondreSupprimerPour voir ma photo de la semaine, il faudra attendre 12h00, heure de Paris.
Oui... Je n'avais pas pensé au contraste. Je cherchais simplement une photo où mes deux nièces seraient de deux...
SupprimerPOURQUOI LES GENS SONT MÉCHANTS ?.....
RépondreSupprimerLes nouvelles vont trop vites, surtout les mauvaises.... et ça me rend très triste....
Biseeeeeeeeeees quand mêmeeeeee.
Mille excuses, Christine, de jeter cette pierre dans le jardin de l'Avent. J'avais préparé autre chose, mais cela m'est tout à coup apparu comme bien futile.
SupprimerJe m'amenderai pour la semaine prochaine, promis.
Bises contrites...
Ne soit pas contrite Marie-Josée... nous ressentons toutes la même chose, au plus profond de nous même... et parfois, ça fait du bien de pouvoir l'exprimer.
SupprimerRebiseeeeeeeeees
Je vais essayer de me reprendre, cette semaine, si j'arrive à terminer mes copies tout en pelletant neige et pluie verglaçante qu'on nous annonce pour une partie de la semaine.
SupprimerBises effrayées
Quand de telles tragédies se déroulent, passée l'émotion première on s'interroge sur ce qui a pu determiner un geste pareil. Savoir qu'au Moyen-äge ce n'était pas mieux me désespère encore plus...
RépondreSupprimerJe pense aussi à mes petites filles dans quelle société vivront-elles ?
J'ai un peu choisi de ne pas avoir d'enfants, mais ce n'est pas vraiment une façon de nourrir l'espoir, j'en conviens...
SupprimerA quelques distances de chez toi, je ressens les mêmes interrogations. Et ton billet me rejoint dans mes propres préoccupations. Comment aborder les fanatismes de tous bords ? Comment se comporter pour désamorcer la violence quand nous la rencontrons ? Comment semer un peu de paix de ce monde, là où nous sommes ?
RépondreSupprimerBonne fin de semaine, Marie-Josée !
Je ne sais pas répondre à toutes tes questions, Fifi, mais il y a une chose qui m'est apparue comme évidente dans les discussions à mon Collège que j'évoquais en réponse à Gine : il est important que chacun assume sa place avec ses responsabilités et ses contraintes plutôt que de jouer au copain-copain avec les étudiants...
SupprimerJe ne sais pas ce qui est à l'origine de la tuerie de Newtown, mais j'ai été frappée par le fait que le tueur a tout d'abord assassiné sa propre mère. Matricide, parricide et infanticide sont de grands tabous sociaux depuis toujours. Comment en arrive-t-on là? Je suis curieuse de l'apprendre et surtout d'apprendre à décoder les signes avant-coureurs de pareils agissements, car il semble qu'il y en ait...
Bonne fin de semaine à toi malgré tout...
C'est de la démence !!! Mais pourquoi des armes sont encore en vente libre aux USA ????
RépondreSupprimerBon week-end !
Comme je le disais à Aloïs, la vente libre d'armes n'explique pas tout ou plutôt ne permet pas seule les attentats meurtriers, mais cela les favorise vraisemblablement.
SupprimerBonne fin de semaine à toi aussi, Martine.
Ils ne sont pas partis parce qu'on ne peut pas céder devant toutes les intimidations et laisser la place aux violents ???
RépondreSupprimerPour te dire la vérité, j'aimerais bien qu'ils m'expliquent ce qui les a incités à rester en pareilles conditions...
SupprimerJe rencontrais vendredi matin, pour le problème que tu sais, une pneumologue qui s'est avérée être Française. Elle est aussi patron à l'université de Montréal puisque j'ai consulté dans un centre hospitalier qui est rattaché à cette institution. Elle a eu la même réaction que toi et moi... Je crois que nous aurions levé le camp assez rapidement en disant : «Tout de même! Il n'est pas dit que des étudiants un peu fanatiques et mal éduqués vont me tenir la dragée haute pendant une heure et demie!» Je pense que ma société est un peu trop tolérante, et que l'attitude de ces conférenciers qui se voulaient compréhensive a tout de même ses limites...
Elle est bien triste en effet ta participation à la photo de la semaine Marie-Josée. Je suis effondrée par tant de violence gratuite et je pense à toutes les familles qui pleurent et qui ne se remettront jamais tout à fait d'un tel drame.
RépondreSupprimerComment expliquer un tel geste ? Cette tuerie est horrible car elle touche des innocents et tant, tant de monde. Mais on constate chaque jour ou presque des agressions isolées, dans le métro, dans les écoles.... C'est terrible. La violence est partout et ceux qui font de tels gestes ne semblent plus en connexion avec le vrai monde. Se croient-ils dans des jeux vidéos où les victimes (et eux) ont droit à "plusieurs vies" .
Ce que tu dis des étudiants qui ont menacé des conférenciers est encore une preuve de violence et de l'absence totale de respect .
J'ai lu ce que tu as dit à d'autres copinautes concernant la vente légale d'armes, je n'en reparlerai donc pas.
Je me demande vraiment quelle folie a bien pu passer par la tête de ce jeune pour tuer sa propre mère, puis tous ces enfants. Pourquoi sa conscience ne lui a-t-elle pas dit "stop" à un moment donné ? D'où vient cet engrenage ?
Comment faire et que mettre en place pour que de telles tragédies ne se reproduisent pas ?
J'ai été bien longue, excuse-moi.
Je te souhaite malgré tout un bon dimanche.
Bonjour Oxygène,
SupprimerJe lisais ce matin, dans un article du New York Times, que le tueur ne semble avoir laissé aucun document pour expliquer son geste. Peut-être n'en saurons-nous jamais plus...
Ce qui m'inquiète, c'est que nous laissons souvent passer des signes avant-coureurs faute de temps? de moyens? Il y a, par exemple, une affaire célèbre qui a défrayé la chronique l'an dernier. Je te laisse «googler» l'affaire Shafia, si cela t'intéresse; Wikipédia fait un bon résumé de la chose. Un père et sa seconde femme, originaires d’Afghanistan, ont délibérément assassiné trois de leurs filles et la première épouse pour une histoire d'honneur en précipitant la voiture dans laquelle elles se trouvaient dans une écluse. L'une des adolescentes avait pourtant déposé une plainte auprès de la direction de la protection de la jeunesse. Pourquoi ne l'a-t-on pas prise au sérieux?
On peut porter des jugements a posteriori, mais, ce qui m'intéresse davantage c'est de pouvoir intervenir avant...
Bonne semaine à toi
Bravo Michelaise c'est exactement le fond de ma pensée et je suis un peu d'accord avec toi Marie-Josée pour la vente d'armes. Malheureusement aujourd'hui les armes se trouvent de partout et même tranquillement sur internet. Un fou ira toujours au bout de son idée et rien ne l'empêchera de se procurer les objets capables d'assouvir ses desseins.
RépondreSupprimerMais restons légers et la photo de tes petites nièces nous offre une fraicheur printanière et ingénue qui réchauffe les cœurs.
Belle journée et bises ensoleillées.
Tu as raison. Le contrôle n'est pas tout, mais c'est mieux que rien. C'est ce qui explique que le gouvernement québécois lutte pour empêcher la destructions des renseignements contenus dans le registre des armes à fey qu'Ottawa veut détruire.
SupprimerC'est là qu'on voit à quel point le Canada est un vaste pays où diverses façons de voir s'entrechoquent...
Bises à toi
L’horrible nouvelle en provenance des US nous apprenant qu’une vingtaine d’enfants ne verront pas Noël nous est parvenue hier soir par la radio avec le journal de dix-neuf heures (nous n'avons pas la télé et c'est tant mieux, je n'aurais pas supporté les images). Je suis atterrée.
RépondreSupprimerEn cette période de cadeaux aux enfants, je pense qu’il faudrait commencer par interdire et supprimer définitivement tous les jouets guerriers, en priorité les pistolets et autres armes de tir (civiles ou militaires).
Ce serait un beau geste à la mémoire de ces enfants qui viennent de perdre la vie, assassinés par le fils d’une collectionneuse d’armes qui entraînait ses fils au tir et gardait chez elle les armes dont son fils s’est servi. Ce serait un premier pas, en attendant de revoir sérieusement la législation sur les armes à feu détenues par les civils.
Je crois que tous les parents un tant soit peu conscients que le monde est devenu fou partagent votre inquiétude. Vous avez sans doute entendu parler de ce qui est arrivé en Norvège et à Toulouse. Chez nous aussi la crainte est présente.
Bon courage Marie- Josée, pour affronter les problèmes que posent vos étudiants rebelles et bon dimanche malgré tout
Vous savez, Tilia, actualiser certains gestes belliqueux dans l'imaginaire ne conduit pas nécessairement au passage à l'acte dans la réalité. Les petits garçons sont des petits garçons et ils ont une énergie plus importante à dépenser qui les incite, depuis que le monde est monde, à se mesurer entre eux. Je ne pense pas que cela changerait grand'chose que l'on interdise les jouets guerriers...
SupprimerPar contre, le contrôle des armes à feu aurait certainement un impact plus important.
en dernière analyse, je pense toutefois qu'il faut chercher au-delà. Bertrand Cantat a tué Marie Trintignant avec ses mains nues... Qui veut faire du mal trouve toujours l'instrument. Le problème c'est de savoir pourquoi et si cela peut être modifié...
Nous sommes tous atterrés par la tragédie qui touche les Etats-Unis. Nous ne pouvons que prier pour les familles et pour que notre monde sache mieux préserver l'innocence. En cette période de l'Avent, cette tragédie paraît encore plus cruelle.
RépondreSupprimerLes adolescents ou les jeunes adultes n'adoptent pas tous, heureusement, un comportement comme celui que vous décrivez, et je crois qu'il faut distinguer l'être et l'acte, même si c'est parfois très difficile. Il faut garder espoir dans la jeunesse et sans doute l'aider, l'accompagner davantage, retrouver du temps, de l'écoute, remettre les valeurs humaines au centre d'une vie contemporaine qui tend trop souvent à les écarter au profit d'un étourdissement factice qui génère souvent de grandes souffrances.
Vous avez raison, Anne. Ce qui est dommage, c'est que cette majorité ne se fasse pas entendre plus souvent...
SupprimerPourquoi ? Moi aussi je commence par un point d'interrogation comme toi... La vente d'armes, trop libre, oui, sûrement mais l'argument ne suffit pas pour répondre à la question du : pourquoi cette violence aveugle, dramatique, meurtrière à laquelle on assiste depuis quelques années aux USA... je n'ai pas "les armes" intellectuelles pour donner des pistes sérieuses de réponses, mais je partage l'émotion, le chagrin, la révolte suscités par de tels méfaits...
RépondreSupprimerC'est vrai les anniversaires macabres de décembre, doivent nous faire réfléchir aux causes...
Bises du jour Marie-Josée.
Tu sais, L'observation et l'expérience valent bien ce que tu appelles les «armes intellectuelles», car le gros bon sens donne parfois de meilleurs résultats qu'une accumulation de doctorats!
SupprimerBises à toi et bonne dernière semaine avant Noël!
épouvantable et l'occasion de redire que l'innocence de tous les enfants du monde est si précieuse.
RépondreSupprimerJe ne connais pas bien sûr les raisons de la manifestation des étudiants contre la venue des militaires mais s'il s'agit d'une manifestation antimilitariste (bruyante et intimidante certes mais sans atteinte à autrui) ne me semble pas être du même ordre que ce qui s'est passé à Newton.
Réglementer plus sévèrement le port d'armes oui, mais cela ne suffit pas.
Il y a deux semaines, un moniteur de centre de tir (qui avait donc toutes les autorisations) a tendu un guet appens à son ex-compagne et l'a abattue ainsi que leur enfant
Bienvenue, Jeanne...
SupprimerVous avez sans doute, raison, mon amalgame a été un peu rapide. Deux nuances, cependant :
1) parler de manifestation antimilitariste me semble un peu exagéré dans la mesure où c'est en civil, pour parler de leurs relations avec des membres de communautés culturelles différentes que les deux hommes se sont présentés. L'un n'est d'ailleurs même plus soldat. Cette conférence s'adressait à un petit groupe d'étudiants de sciences humaines -une quarantaine- et, personnellement, je n'en avais même pas entendu parler avant que ne nous soient signalés les évènements malheureux qui l'ont entourée... Cela n'avait donc rien à voir avec, par exemple, de la publicité pour l'armée venue faire du recrutement sur le campus...
2) Mon amalgame est rapide, mais il s'appuie sur la raison suivante : nous avons vécu, peut-être le savez-vous, une très longue grève estudiantine au printemps dernier au Québec. Les choses sont difficilement rentrées dans l'ordre, et j'ai l'impression que l'investissement fanatique de certains étudiants dans une activité de perturbation comme celle que j'ai décrite plus haut relève moins d'une véritable poursuite de leur objectif socialement louable de l'atteinte de la gratuité scolaire que de quelque chose de moins analysé et de plus belliqueux qui travaille certains. C'est donc plutôt en ce sens-là que je créais un lien avec le dérapage psychique qui a conduit à la tuerie de Newtown ce vendredi.
Cette réflexion n'engage toutefois que moi.
Bonne semaine à vous
Coucou Marie-Josée,
RépondreSupprimerTu as eu une bien touchante idée d'avoir une pensée pour ces enfants et à leurs professeurs à qui un barbare a eu le culot de retirer la vie. Quel que soit le coin de planète où l'on vit, on a tous été bouleversés par cette tuerie. En France, en mars dernier, il y a eu cette même barbarie commise par un dingue de l'islam devant une école Juive, comment peut-t-on attraper une petite fille par les cheveux et la tuer à bout touchant ? Et cette tuerie en Norvège l'an passé... Dans quel monde de haine vit-on ? Je ne le comprends pas tous les jours, ce monde...
Quand on voit les infos, il y a de qui se revolter tous les jours, mais parfois, c'est insuportable. Ces "cinglés" ne sont aps tous fous, il ne faut pas toujours parler de fragilité psychologique, il n'ont aucune excuse. Et là, je crois que la peine de mort serait à envisager pour ces gens. C'est peut-être grave ce que je dis, mais quand l'impardonable a été commis, il ne faut pas hésiter. Le forcené s'est suicidé ? Et bien, il n'avait qu'à commencer par lui, de toute façon, sa mère l'entrainait à tirer ! Quelle honte !
Merci Marie-Josée, hier à Notre-Dame de Paris, une messe a été célébrée à 16h pour ces enfants et les 6 professeurs.
Une pensée pour eux, ici.
Bisous
Que rajouter, tant de parents passeront les fetes sans pourvoir border leur petit dans leur lit le soir?
RépondreSupprimerQu'il nous soit donne de reflechir un peu plus fort et d'en parler en changeant peut-etre notre facon de nous comporter face a tous ces evenements de par le monde qui ne nous parviennent que par presse interposee. La nouvelle vient d'ici, elle vient de la et nous ne pretons attention qu'a celle qui nous est presentee en direct et a l'instant alors que beaucoup d'autres pourraient venir s'ajouter sur les rangs de l'horreur.