Il en fallait bien une!
L'automne québécois et ses couleurs! Ici, chez monsieur Villeneuve dans le comté des Deux-Montagnes, pas très loin de St-Eustache dont je ne désespère pas de vous parler un jour, malgré la reprise bien malencontreuse des cours ce lundi. Dieu qu'il est parfois pénible de gagner sa croûte et le beurre pour l'agrémenter!!!
Ma tante Huguette et moi sommes donc allées chercher des pommes chez monsieur Villeneuve, mais comme les pommes étaient déjà cassées, j'en ai profité pour faire la rencontre de plein de nouveaux amis:
Le petit veau tout triste de ne pas pouvoir venir jouer avec nous...
Le plus gourmand des trois chevaux qui m'a réclamé un morceau de ma pomme!
Et évidemment, Copain le bien nommé qui, ayant flairé la bonne poire, mais n'ayant pas de balle à portée de museau, m'a tenu en haleine pendant une bonne demi-heure avec cette grosse pomme jaune bien ferme que je lui lançais et qu'il me rapportait aussitôt!
Une expédition qui m'a rappelé que mes racines paysannes ne sont jamais très loin..
P.S. J'oublie parfois de saluer Amartia, mais, dorénavant, tout le monde sait qu'elle est à l'origine de ce rendez-vous qui approche de son premier anniversaire!
des images pleines de joie et d'enfantillages!
RépondreSupprimerOn n'échappe jamais à ses racines, point de repère guidant tous les points cardinaux de notre vie!
Vous avez tout à fait raison, Dominique, et en plus, c'est très joliment dit!
SupprimerBonne fin de semaine
Tu nous donnes un aperçu de la "saison des couleurs" que j'espère voir un jour dans ton pays !
RépondreSupprimerBon weekend, Marie-Josée, je t'embrasse.
C'est, pour moi, la plus belle des saisons, car l'été, l'humidité et la chaleur peuvent devenir accablantes, surtout ces dernières années.
SupprimerL'automne, on peut certes s'attendre à un peu de pluie, mais il y a aussi ces couleurs qui se détachent sur un fond de ciel très bleu, presqu'hivernal. Je crois que cela t'inspirerait beaucoup!
Très bon dimanche, puis bonne semaine à toi...
l'automne et ses couleurs, cela me rappelle les petites poésies que l'on nous faisait illustrer avec des crayons jaunes, marrons et rouges lorsqu’on était en primaire...oups une bouffée d'enfance ici aussi!
RépondreSupprimerdouce balade
Martine de Sclos
Je crois, Martine, qu'il faudrait démultiplier les crayons! Hier, en revenant de la promenade avec Honey, je regardais trois arbres allumés par le soleil et je me suis dit qu'ils étaient de trois jaunes différents! Je n'avais pas mon appareil photo, trop lourd, et l'espace d'un instant, la belle lumière était repartie, mais, même si de nombreux photographes se sont attardés devant l'automne québécois, il est difficile de se départir de l'envie d'en capturer la magie!
SupprimerTrès bonne semaine à vous...
Un vrai billet automnal, à la campagne, c'est si beau! J'aime bien cette relation avec l'animal, ça donne une autre dimension à nos vies urbaines. bonne fin de semaine!
RépondreSupprimerJe suis un peu comme Colette à cet égard et je n'aime pas beaucoup les maisons où «l'on n'écrase pas, devant la cheminée, un coin du chien traînant comme un tapis.»
SupprimerVous me donnez, avec votre commentaire, le sujet de mon prochain billet ou peut-être du suivant pour ne pas agacer les gens qui n'ont pas l'amour des bêtes chevillé au corps comme moi...
Bonne fin de semaine à vous!
Voudriez- vous le beurre et l'argent du beurre par hasard?
RépondreSupprimerComme vous y allez!
Je voulais vous envoyer une photo de madeleines achetés à Combray (c'est le beurre qui m'y fait songer) eh bien elles sont ratées!!
Si si et comme les madeleines sont englouties....
Pourquoi vous les envoyer car elles ont la forme d'une coquille
Vous à qui rien de proustien n'échappe je suis certaine que vous en connaitrez l'explication
De quoi occuper vos derniers jours de vacances
PS je connais l'explication!
Très très jolies couleurs
Au risque de vous choquer un peu plus, un peu de colère aura un effet roboratif ces jours-ci, je vous dirai qu'après trente ans dans l'enseignement, à divers niveaux qui plus est, je réclame les épinards, le beurre et un ciel que j'ai bien mérité. Voilà!
SupprimerQuant à la forme des madeleines, je ne résiste pas au plaisir de citer le passage que je connais presque par coeur à force de le lire, pour le plaisir des sonorités, en classe : «Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques.» Voilà pour l'explication de la forme... c'est ce à quoi vous pensiez ou il y a quelques chose qui m'échappe? Pour les sonorités, c'est la description, un peu plus loin, que j'apprécie, avec son allitération en «s» : «[le] petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot».
Pour les couleurs, vous viendrez, un jour, les capturer avec votre style particulier!
Bon dimanche
Oui mais pourquoi cette forme et non celle traditionnelle ?
SupprimerOui mais pourquoi cette forme et non la traditionnelle ?
SupprimerNon, là, j'avoue que la fine pâtissière que vous êtes m'en apprendra probablement un chapitre sur les madeleines, proustiennes ou pas!
SupprimerUne carte postale qui me ravit... l'automne québécois commence à rosir... (souvenirs...) et les chevaux m'ont l'air bien occupés à brouter l'herbe VERTE (chose qu'ici, on ne voit plus, tout étant "grillé").
RépondreSupprimerEt un jeu de "pomme / baballe" n'est jamais pour me déplaire !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
PS/ A propos de cartes postales... je ne sais pas si tu as vu celle que je t'ai dédiée sur l'Ardoise !
Oui, nous avons eu de la pluie ces derniers temps, après un été plutôt sec...
SupprimerCopain avait commencé par apporter un caillou, mais, comme il peinait à le retrouver parmi ses confrères, il a fini par opter pour cette pomme dont j'oublie la variété qui est à la fois très dure et très sucrée.
Excuse-moi pour la carte postale : j'ai réparé ma défection ce matin! Je suis un peu comme une «poule pas de tête» ces temps-ci entre l'été que je n'ai pas vu à cause de cette stupide bronchite et les sessions compressées qui se succèdent! Vivement 2013 et une petite accalmie!
Bises contrites!
Elle est bien jolie ta carte postale Marie-Josée, pleine de naturel, de bonheur, de tendresse... comme je les aime !
RépondreSupprimerIci aussi l'Automne commence à timidement parer la Nature, c'est tellement joli ! Le Canada arrive en tête des paysages bénis par l'Automne, cette saison y est particulièrement belle.
Bon week-end Marie-Josée, bisous à toi et calinous à la petite Honey.
Nath.
À vrai dire, je ne sais pas à quoi ressemble l'automne dans les autres provinces canadiennes. Les maritimes doivent avoir un automne assez similaire à celui du Québec, mais en Colombie britannique... il faudra que j'aille voir un de ces quatre.
SupprimerJe transmets à Honey Comb les câlins toujours bienvenus.
À tout bientÔt
C'est vrai que l'on est connu pour notre automne et ses magnifiques couleurs. Ta photo y rend hommage, très belle composition, bravo. Et tes nouveaux amis, tous si attachants et bienheureux de vivre dans un tel décor.
RépondreSupprimerBonne journée.
Linda
Il faut profiter de cette magnificence pour les yeux qui nous change des eaux sales des révélations de la commission Charbonneau!
SupprimerC'est vrai que les bêtes de monsieur Villeneuve semblaient tout à fait bienheureuses de vivre en liberté dans ce beau coin de pays!
Bonne semaine à toi et à bientôt
Une carte postale comme on aime en recevoir, haute en couleur et qui nous parle de la nature. Merci pour ton charmant billet.
RépondreSupprimerCette petite virée m'a fait un bien extrême d'où mon désir de la partager!
SupprimerÀ la semaine prochaine!
C'est étonnant comme chaque année on peut s'émerveiller sur l'automne. Et le tien Marie Josée est particulièrement beau !
RépondreSupprimermais dis-moi que signifie "les pommes étaient déjà cassées" ??
J'ai un petit penchant pour le veau à travers sa fenêtre bordée de rose...
Oui, j'avoue que, depuis un demi-siècle maintenant, je ne me lasse pas de l'automne et de ses couleurs à cette nuance près qu'autrefois, je sautais dans les tas de feuilles patiemment ramassées par mes tantes ou mes parents alors que maintenant, c'est moi qui suis de corvée et les arbres sont passablement plus grands qu'il y a cinquante ans! Donc une bonne cinquantaine, là aussi, de sacs de feuilles qui ont presque ma hauteur. La ville les ramasse et en fait du compost qu'elle remet au printemps aux citoyens.
SupprimerIl y a une autre tradition automnale dans ma région : aller cueillir les pommes dans un des vergers qui se trouvent à proximité de chez moi. Ma tante Huguette a son endroit préféré et, comme nous y sommes allées un peu tard cette année, la récolte était déjà faite. Nous avons tout de même rapporté une vingtaine de kilos de pommes, mais monsieur Villeneuve nous a simplement remis une caisse alors que, d'habitude, j'aime bien faire la guenon et grimpigner dans les pommiers!
Tu sais tout!
Bonne semaine
C'est bien finalement d'arriver après les autres commentatrices car on trouve les réponses à ses questions. Moi non plus je ne savais pas ce qu'étaient des pommes "cassées". Je m'imaginais qu'elles étaient abîmées! Et non elles étaient en "caisse". Mais alors pourquoi pas "caissées"? Je dois être un peu trop cartésienne!
RépondreSupprimerLa carte postale est bien jolie et nous avons heureusement encore presque tous des racines campagnardes. Ce sont elles qui nous aident à avoir tout simplement des...racines.
Douce soirée.
Aurai-je fait un québécisme sans m'en apercevoir? Il semble bien que oui, Marie-Paule...
SupprimerIci, on dit communément : «casser des pommes» ou «casser des petites fèves» pour dire cueillir... Les pommes de monsieur Villeneuve étaient en parfait état, mais il en avait déjà fait la récolte d'où le fait que nous n'avons pas eu besoin de les «casser», donc de les cueillir sur l'arbre, ce que nous faisons généralement...
Très bonne semaine de ton côté de l’Atlantique
Qu´il est beau ton pays.
RépondreSupprimerUne bonne raison pour s´échapper, retrouver la campagne.
Tu sais, Alba, je devrais le faire plus souvent, car la campagne n'est pas très loin puisque j'y suis moi-même née; c'est l'étalement urbain qui a fait du lieu où se trouve ma maison une banlieue. Il y a cinquante ans, mon grand-père labourait encore au pied de mon escalier actuel!
SupprimerBonne semaine à toi, avec quelques virées campagnardes si possible!
Les couleurs de votre automne sont magnifiques et j'imagine qu'il ne s'agit que d'un début qui va flamboyer de plus en plus. J'imagine aussi le parfum des pommes et j'apprécie comme vous le bonheur de retrouver des joies simples à la campagne. Merci pour votre page pleine de fraîcheur et de charme. Bonne fin de semaine!
RépondreSupprimerAvec le réchauffement climatique, le premier gel est de plus en plus tardif d'où le fait, qu'au voisinage des villes, les couleurs apparaissent plus tardivement. Dans la région plus montagneuse, même si ce sont des montagnes bien modestes qu'on appelle les Laurentides, les couleurs sont déjà en voie de s'éclipser après avoir flamboyé comme vous dites...
SupprimerBonne semaine à vous
L'automne envahit ta campagne et bientôt la forêt aura des teintes chaudes et magnifiques...
RépondreSupprimerLes chevaux adorent les pommes, nos pommiers étaient toujours, chaque automne, dégarnis du bas !!! Mais quelle idée de planter des pommiers dans les prés, me dirais-tu !
Bon dimanche !
C'était une époque où la productivité n'était pas érigée en sacro-sainte déesse, et l'idée que quelques pommes soient dégustées par les chevaux qui étaient, par ailleurs, de bons serviteurs, ne dérangeaient peut-être pas les gens de chez toi!
SupprimerBon dimanche et très bonne semaine!
Une carte postale qui donne envie d'aller voir de plus près l'automne québécois.
RépondreSupprimerC'est effectivement le meilleur moment pour visiter le Québec, à mon humble avis du moins...
SupprimerJe suis très en retard cette semaine. C'est à cause de mon escapade Italienne.
RépondreSupprimerTa carte postale me ravie d'abord par ses couleurs que nous avons du mal à avoir ici, et aussi grâce aux chevaux qui sont quand même une grande passion pour moi.
Les pommes beaucoup moins. Voilà un fruit que je ne peux manger que cuit. Mais, je ne connaissais pas cette jolie expression de "cassées" pour parler de fruits déjà récoltés.
Dans le Périgord où je puise certaines de mes racines les paysans font des pommes "tapées" qui est aussi une grande spécialité de l'Anjou.
Cela permettait de conserver les pommes jusqu'aux beaux jours. Les bateaux en chargeaient pour nourrir les marins pendant les longues traversées. Peut-être est-ce arrivé chez toi au Québec.
J'ai cliqué sur publier au lieu de aperçu. J'ai pas khorigeais mai fôtes et pas eu le temps de dire :
RépondreSupprimerBises et belle journée.
Voilà une balade bien agréable qui me rappelle cet automne que j'ai pu apprécier il y a trois ans déjà... Quant au Copain rapporteur de balle (euh, de pomme, pardon...) il m'a fait sourire, me rappelant le chien de ma fille qui est infatigable à ce jeu...
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