Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






samedi 6 avril 2013

Merci pour vos pensées... bientôt de retour



Bonjour,

Plusieurs d'entre vous prennent des nouvelles ici ou ailleurs.  Je voulais simplement vous dire que le vide laissé par mon grand chien est immense, mais, comme tout le monde n'a pas un rapport privilégié aux animaux semblable à celui que j'ai depuis l'enfance, je ne veux exaspérer personne en m'appesantissant sur un deuil dont la dimension pourrait sembler excessive à certains.

La nécessité de reprendre bientôt les cours m'obligera à revenir au réel d'étudiants qui doivent terminer leur année scolaire correctement, et j'espère donc vous revenir bientôt avec l'esprit légèrement plus disponible qu'il ne l'est en ce moment.

Portez-vous bien de ce côté-ci ou de l'autre de la grande mare.

Marie-Josée

18 commentaires:

  1. Marie-Josée, j'ai ce rapport avec les animaux depuis mon enfance et, j'ose le dire j'ai autant pleuré pour mes amis que pour mes parents que j'aimais plus que tout.
    Je te comprends et je sais que la plaie va être dure à cicatriser et qu'elle ne se refermera jamais complètement. Aujourd'hui encore toutes les photos de mes compagnons disparus amènent des larmes à mes yeux.
    Prends ton temps, apprends a vivre sans elle mais, à travers elle.
    Certaines personnes sont choquées que l'on puisse porter à nos compagnons de la vie autant d'amour. C'est parce qu'ils sont eux de vrais amis qui ne se posent pas de questions et nous aiment tels que nous sommes.
    Je t'embrasse Marie-Josée.

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  2. il n'y a pas de petites douleurs Marie-Josée.
    Toute perte est un deuil.
    Je vous souhaite beaucoup de patience et même beaucoup d' occupations professionnelles pour parvenir à plus de sérénité.
    Que mes pensées traversent la grande mare pour vous rejoindre.

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  3. Sachant par expérience que la perte d'un animal de compagnie est aussi douloureuse que celle d'un être humain, je pense que l'extériorisation du chagrin ressenti est tout-à-fait naturelle (et compréhensible) et qu'elle s'avère souvent bénéfique.

    En attendant que le temps fasse son œuvre de grand adoucisseur de peines, je te souhaite bon courage, Marie-Josée, pour la reprise des cours et je t'embrasse de tout cœur.

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  4. Tu n'exaspères personne! Prends ton temps, la perte est ressentie différemment par chacun - que ce soit celle d'un animal ou celle d'une personne ne fait par contre aucune différence. Bon travail avec tes étudiants, et à bientôt. Amitiés.

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  5. Bonjour Marie-Josée. C'est gentil de nous donner de tes nouvelles et il n'y a aucune honte à souffrir et pleurer un animal qui t'accompagnait 24h sur 24. Pour avoir perdu aussi des "quat' pat'" que j'aimais, pour avoir vu il y a à peine un an le chagrin de mes parents à la mort de leur petit Titus, je sais que la souffrance à la perte d'un animal existe et dure longtemps.
    J'espère sincèrement que ton retour au travail te changera vraiment les idées et t'aidera à retrouver, petit à petit, la sérénité.
    Je te souhaite bon courage et te dis à bientôt.

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  6. Bon courage pour ce retour dans la vie.

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  7. Je trouve qu'il est légitime de souffrir quand l'un de nos petits compagnons disparaît et je te comprends parfaitement.
    Prends tout ton temps et reviens-nous en forme, je t'embrasse.
    Promis, la semaine prochaine, je t'enverrai quelques autres photos de la Sainte Victoire, j'ai été un peu dépassée par les événements ces derniers temps...

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  8. Marie-Josée, il me semble tout à fait normal d'éprouver du chagrin lorsqu'on perd un compagnon fidèle et affectueux avec lequel on a partagé d'inoubliables moments. Les enfants ne s'y trompent pas qui, lorsqu'on leur demande de dessiner leur famille, n'omettent jamais la représentation de leurs amis à quatre pattes. Lorsque mon chat est "parti", j'ai adressé pour lui des prières à Saint François d'Assise. Aussi je vous comprends parfaitement et je sais qu'il ne sera pas un jour sans que vous pensiez à Honey. Mais ces pensées seront de plus en plus sereines. Prenez du temps et revenez lorsque vous serez prête. Je serai toujours contente de vous lire.

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  9. Marie-Josée... je vois que tu reviens à ton rythme...
    Les autres copinautes précédentes ont parfaitement résumé ce que je ressens, je ne le redirai pas en moins bien.
    Courage, tes étudiants t'attendent, et c'est une autre paire de manche à dresser, ces animaux là !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

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  10. Je suis désolée pour toi du départ de Honey.
    Sincèrement.
    Linda

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  11. Je vous remercie toutes de vos mots d'encouragement qui sont bienvenus, car j'avoue que ce deuil est lourd.

    Lorsque Honey est revenue dans sa petite urne, car, devant déménager dans les années qui viennent, je ne voulais pas la confier à la terre qu'elle a si souvent foulée de mon jardin, la dame responsable de la crémation avait inclus une petite carte et l'histoire du pont de l'arc-en-ciel et, sur la boîte étaient inscrites les paroles du Mahatma Gandhi : «On reconnaît la grandeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux.»

    J'aime aussi cette citation de Boris Cyrulik que je respecte, par ailleurs, pour ses travaux : « Le jour où les humains comprendront qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires.»

    Comme je le disais plus haut, je suis fière, malgré les deuils que cela a impliqués depuis presque quarante-huit ans maintenant, de faire partie des privilégiés ayant vécu depuis toujours au contact des animaux et plus particulièrement des chiens. Le temps du deuil et de l'entre-deux sera utilisé pour réaffirmer ce lien et mettre en place les conditions optimales pour que mon prochain chien trouve un foyer qui lui donnera tout ce dont il aura besoin.

    Il est dommage que nous ne soyons pas toutes du même côté de la grande mare, car j'entends créer un réseau de familles possédant des animaux qui pourront échanger des tours de garde pour leurs chiens ou leurs chats, ces animaux devant se côtoyer depuis leur plus jeune âge pour créer une communauté amicale. Cela permettra aux maîtres de s'absenter sans être effrayé par l'idée de laisser leur animal en pension où il restera dans une cage plusieurs heures par jour.

    C'est peut-être une idée que vous pouvez adapter à votre réalité!

    Merci encore pour Honey et pour moi et à très bientôt

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  12. Quelle belle photo. Elle exprime bien tout l'affection qu'il y avait entre ton chien et toi. Encore une fois je te souhaite du courage.

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  13. Participant de loin à ta peine, je voulais moi aussi te dire combien il est naturel d'être triste après la perte du "grand chien" !
    j'aime beaucoup ton idée et voudrais vraiment arriver à faire la même chose ici : "j'entends créer un réseau de familles possédant des animaux qui pourront échanger des tours de garde pour leurs chiens ou leurs chats, ces animaux devant se côtoyer depuis leur plus jeune âge pour créer une communauté amicale. Cela permettra aux maîtres de s'absenter sans être effrayé par l'idée de laisser leur animal en pension où il restera dans une cage plusieurs heures par jour."... pas facile à mettre en place pourtant et je te souhaite de trouver, de ton côté de la mare, plus de "bonnes volontés" pour ce projet qui est, pour ceux qui ont des animaux, l'idéal !

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  14. Je ne dirai rien de plus sinon que je comprends tout à fait la peine que nous avons de la perte d'un être cher...
    Bon retour parmi nous et bonnes retrouvailles avec tes étudiants qui t'attendent
    Bonne semaine !

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  15. Il n'y a rien d'excessif à pleurer un être qui nous a aimés et que nous avons nous aussi aimé de tout notre coeur. Nos animaux font partie de notre famille, de nous mêmes. Comment ne pas vivre leur perte comme un grand deuil? Pleure ton Honey autant que tu en as besoin Marie-Josée. Ce n'est qu'ainsi que s'adoucira peu à peu ton chagrin.
    Je t'embrasse bien fort.

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  16. Toute la tendresse du monde sur cette belle photo ! Elle continuera d'exister puisqu'elle a eu lieu un jour, tous ces jours... Je suis contente de te lire à nouveau et contente de voir que tu penses à ton prochain chien, qui ne remplacera jamais Honey mais qui ouvrira ton coeur à une autre relation, à une autre affection, à d'autres joies.
    Je t'embrasse !

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  17. PS : J'espère que mon commentaire va arriver, il semble qu'il y a eu un souci lors de la validation. Je te disais que ce que vous aviez vécu ensemble était merveilleux, vous vous êtes aimées très fort, et vous aimerez toujours. Il est normal que tu en parles, et non : tu n'exaspère personne, certes pas ! Ta douleur est légitime. L'amour d'un animal, c'est du bonheur.
    On est avec toi, nous n'oublierons pas la jolie Honey.
    Bisous

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