Je veux hiberner comme Honey!
J'aurais pu vous mettre une xième photo de tempête de neige, car c'est ce que j'ai dans mes fenêtres en ce moment, mais j'ai eu peur de vous lasser. Imaginez : je vous lasse en vous montrant une image... que feriez-vous si vous deviez affronter le blizzard, le froid et les sempiternelles flocons au quotidien?
J'aimerais bien que l'on m'adopte comme Honey!
Cette photo a été prise peu de temps après son arrivée chez moi. Savait-elle qu'elle venait de gagner le «jack pot»? En tout cas, elle était moins exigeante que moi. Pour ma part, je pose comme condition que «l'adopteur» potentiel habite le sud de la France ou l'Italie, quelque part aux alentours de Florence que je préfère, pour ma part, à Venise.
Quoi? Personne ne veut de moi? Je pourrais faire comme l'un de mes étudiants qui a récemment menacé de se suicider si je ne lui mettais pas les quatre points lui manquant pour obtenir la moyenne. Comme je ne bronchais pas, au courriel suivant, il a subitement abandonné les pensées suicidaires pour évoquer le déshonneur de sa mère.
Vous êtes aussi imperturbable que moi? alors...
Je vais hiberner comme Honey!
Allez, vous avez bien raison : car, en plus du lieu approprié à mes os vieillissants, j'exige un portefeuille bien garni, car : JE NE VEUX PLUS ENSEIGNER!
- Marre des 58 fautes en 4 pages!
- Marre de l'élève qui me convoque à mon propre bureau, car MONSIEUR n'est pas satisfait de son 16/20 et veut contre-vérifier ma correction! M'a-t-on vraiment, mais vraiment bien regardée?
- Marre de la paranoïa galopante qui propulse cette élève, à qui j'ai dit que je n'aimais pas Labiche, chez mon responsable de département pour dire que je vais la couler à son oral!
Bon. Calmons-nous. Je crois en effet que j'empiète un peu sur les règles récemment mises en évidence par Michelaise au sujet des blogs :
«[...] bien vite, on [doit revenir] à un propos calibré qui respecte l'éthique implicite des blogs : pas de politique, pas de religion, le moins possible d'avis polémiques, une certaine discrétion, pas de méchanceté non plus ou de critiques qui pourraient être mal prises : après tout, on n'est pas là pour faire de la peine et comme ça reste sur la toile, on comprend bien vite qu'il vaut mieux garder pour soi les propos trop virulents.»
Dis, Michelaise, si j'ajoute un peu d'humour, tu me permets de m'adonner, même dans mon blog, à ce sport éminemment français : râler?
*****
Pourquoi je veux hiberner comme Honey...
Je dois par contre avouer que que j'éprouve aujourd'hui, nonobstant le désir que j'en ai, quelque difficulté à verser dans le comique intégral, car ce que j'observe autour de moi, en plus de la tempête de neige, m'effraie un peu.
J'avais sept ans en mai 1968. Est-ce à ce moment-là qu'a pris naissance cette lente, mais inexorable désagrégation de l'image du maître? Je ne sais trop. Je suis en tout cas aux premières loges pour constater sa progression depuis trois décennies que j'enseigne et, paradoxalement, elle semble rejoindre son paroxysme au moment où j'ai pourtant l'impression d'atteindre moi-même un niveau de maîtrise qui vient avec l'âge, l'expérience et le travail, lent et régulier, qui permettent seuls la constitution d'une culture essentielle à l'élaboration de la réflexion personnelle.
Qu'on me comprenne bien : je ne suis pas en train de me «péter les bretelles» pour utiliser une expression un peu triviale. Je sens simplement une légère métamorphose dans ma façon d'aborder les choses, d'entreprendre la préparation d'un cours. Comme si j'étais arrivée à cet âge où l'on peut commencer à récolter ce que l'on a semé. Je n'ai pas la prétention d'être originale ou transcendante, certes non! Je peux toutefois poser un regard, adopter un biais qui est le mien pour présenter les choses.
Suis-je en train de m'écouter parler? Je ne crois pas... L'interrogation est réelle, pressante, car je suis confrontée de plus en plus souvent à ces élèves revendicateurs et suffisants qui n'ont vraiment aucun sens de ce qu'implique ne serait-ce que le code de déontologie de ma profession auquel je ne vois pas beaucoup de manquements autour de moi me semble-t-il...
J'utilise le «je» depuis tantôt, mais je suis loin d'être l'unique cible de ce phénomène. Cette semaine, j'ai été atterrée par le terme utilisé par l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, relayé par les médias : un ultimatum était posé au ministre de l'éducation qui devait absolument inscrire le thème de la gratuité scolaire au programme du Sommet des 25 et 26 février prochains, sans quoi cette association menaçait de se retirer des discussions portant sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Québec. L'arrogance froide du porte-parole m'a impressionnée...
Amalgame simpliste? peut-être... pourtant, je ne peux faire autrement que de voir une racine commune dans le comportement de certains de mes élèves et de ce nouveau porte-parole de l'ASSÉ : cette attitude qui consiste à penser, qu'à vingt ans à peine, on possède la science infuse et qu'on peut s'ériger en juge de ce qui est correct dans un travail écrit, comme dans le monde de l'éducation.
J'ai, personnellement, une conviction tout autre : à vingt ans, on ne sait rien, et, plus on avance en âge, plus on s'aperçoit qu'il est immensément long d'acquérir un début de compétence et de connaissance dans un domaine restreint du savoir. Je pense que je le savais déjà plus jeune...
*****
Je vous le dis : je veux hiberner comme Honey, je veux cultiver mon jardin comme Candide et je veux surtout, surtout, à défaut de pouvoir me retirer dès maintenant, exercer ma profession avec la tranquillité d'esprit qu'engendrerait un minimum de respect pour les compétences acquises au fil des ans.
Est-ce tellement demander?
*****
P. S. Petit ajout du samedi matin : je lisais le commentaire de Marie-Paule chez Aloïs... Elle y parlait de son devoir de réserve. Nous n'occupons pas exactement les mêmes fonctions, mais, en définitive, elle a probablement raison. J'ajouterai que, dans mon cas, j'ai suffisamment de désagréments à vivre les évènements évoqués plus haut sans en plus en parler...
J'entends donc me consacrer, désormais, à l'étalage (!) de ces connaissances que je prétends avoir acquises! En souhaitant que vous y preniez plus de plaisir qu'à mes coups de gueule...
Vous retrouverez, chez Amartia, les autres copinautes qui participent à la photo de la semaine...
Je pense que je vais repasser un peu plus tard pour approfondir le sujet.
RépondreSupprimerMais, pour le moment au premier abord, la seule chose que je puisse faire pour toi c'est t'adopter puisque l'emplacement semble te convenir.
Bises.
Merci, Mireille! Je trouve preneur dès le premier message : c'est ravigotant pour l'estime de soi un peu mis à mal par les protestations estudiantines ces temps-ci!
SupprimerBises reconnaissantes
Je t'adopte tout de suite Marie-Josée, mais à une seule condition : que je puisse adopter Honey aussi !
RépondreSupprimerJe suis consternée par la bétise, oui je dis bien la bétise, des étudiants aujourd'hui ! Ils se prennent pour qui ? C'est consternant... Je crois que j'aurais "pété un cable" avec cette fille qui se plaint de son 16/20 et veut verifier... What ? tes compétences ! Quant à l'abruti congénital qui veut se suicider, encourage le à passer à l'action ! Il y aurait un idiot patenté de moins sur cette planète ! Oh maisil y a de quoi se mettre en colère et je te comprends lorsque tu es fatiguée de ce systhème. J'imaginais les étudiants Canadiens moins stupides que les Français, je vois qu'ils sont de la même engeance...Hélas..C'est quoi cette société ?Où va-t-on ? Vers quel monde, quelle jungle ?
A propos, n'hésite pas pour la photo de neige, tu nous avais parlé de la rivière fumante dans le froid.. (non pas que j'aurais préféré cette photo à celle de Honey, et la raison pour lquelle tu l'as choisie, et pour te rejoindre dans ton idée, je dois bien avouer que j'aimerais comme toi, et comme Candide, cultiver mon jardin loin des turpitudes de cette vie de fous...)
Bon courage Marie-Josée, (je crois que le froid est moins redoutable que ces etudiants, c'est pour affronter les étudiants que je te souhaite bon courage, je n'aurais pas cette patience)
Bisous à toi et calins à la jolie Honey
Bon. Pour t'éviter d'avoir une poussée d'urticaire, je vais mettre en pratique ma résolution ajoutée samedi matin et réserver mon blog à des propos plus sereins...
SupprimerLe rapport maître/élève a toujours été complexe, mais des intervenants ou des enjeux extérieurs s'ajoutent dorénavant pour faire augmenter la difficulté d'un cran.
Je te signale entre autres que la rectitude politique probablement plus présente en Amérique du nord où elle est née qu'en France m'a enseigné à ne pas tenir des propos aussi vitrioliques que ceux que tu tiens même si je n'en pense pas moins. D'Alceste je deviens un peu Philinte, malgré moi, car c'est une question de survie. J'ai ainsi docilement référé l'étudiants suicidaire en paroles à la psy de l'école qui, la pauvre, est vraiment plus débordée que moi avec une intervenante pour trois mille étudiants...
Je crois donc que nous allons, toi et moi, poursuivre plutôt notre dialogue animalier et pictural et que nous y prendrons grand plaisir, car, malheureusement, la bêtise humaine étant ce qu'elle est, nous ne pourrons pas vraiment mettre un terme à la prédominance du crétin.
P.S. Merci pour la double adoption... Honey serait certainement ravie! Quant aux photos de neige ou de rivière fumante, j'espère que les grands froids sont derrière nous... Ce sera donc plutôt pour l'an prochain!
Bises un peu apaisées
Pas de poussée d'uriticaire ni de vitriol lol juste une constatation, hélas aujourd'hui, les parents sont du coté des enfants qui ont une mauvaise note et vont gronder le professeur, alors que "de mon temps " lol si l'on avait une mauvaise note, c'était bien l'élève qui était mis en cause par ses parents et le prof. Vu que tu soulevais le sujet, je te comprennais très bien, mais je crois que tu n'as pas compris que je te soutenais. Oui comme tu le dis, le crétin a de beaux jours devant lui lol c'est clair !
SupprimerJe ne pourrais pas enseigner, c'est un véritable sacerdoce qui demande trop de patience. Les étudiants d'aujourd'hui manquent d'éthique et de respect.
Bisous à toi et à la petite choupinette
Je t'ai bien comprise, Nathanaëlle... mais cela fait tellement longtemps que je me fais rabrouer lorsque j'élève un peu la voix que j'ai pris le pli de ne pas me permettre d'utiliser de trop gros mots même si je n'en pense pas moins, crois-moi...
SupprimerC'est un fait que le métier d'enseignant est devenu difficile... sois assurée que j'inciterai mes nièces à rompre la lignée d'enseignantes sur trois générations : trop d'efforts pour trop peu de reconnaissance...
Bises
Bon, tu as déjà été adoptée, donc tu pourras venir me rendre de petites visites, puisque ton lieu d'adoption est proche de chez moi.
RépondreSupprimerEt fais suivre Honey, nous nous entendrons bien...
Mais ne trouves-tu pas que les blogs parlent toujours de politique (certes, pas d'une politique politicienne...) mais l'idéologie de chacun de nous y transparaît parfaitement, en tout cas, c'est mon opinion.
Très belle journée, Marie-Josée !
Idéologie? quelle idéologie transparaît dans les propos que je tiens? Je t'avoue que j'aurais peut-être un peu de difficulté à la définir...
SupprimerDisons qu'elle s'oriente vers l'individualisme réfléchi en ce moment, car je ne peux continuer à accumuler les vexations ou agressions extérieures, qui ne sont parfois que des coups d'épingle, mais multiples, sans que cela ne se traduise malgré moi par des tensions corporelles qui m'ont menée tout droit chez le physiothérapeute. D'où, peut-être, le fait que je regimbe, car je ne peux pas être constamment écartelée entre des demandes croissantes, souvent injustifiées, de la part du milieu de travail et des recommandations comme celles de la pharmacienne qui me traite depuis l'été : «Faites bien attention à votre santé! Prenez soin de vous!»
Cultiver mon jardin et m'occuper de mon grand chien sont donc les deux premiers articles de mon idéologie en voie de définition...
Bises
Ma chère Marie-Josée, ton honney te donnes (tout en modestie) une bonne leçon : se poser, laisser passer, et rêver ... ! Je comprends tes énervements, surtout si tu dois faire face à de l'impertinence, mais je crois qu'on ne peut rien y changer, à 20 ans, on est sûr que le monde nous appartient. Tu te rappelles de Brel ? "Beau, Beau.... Beau et con à la fois !". On y est tous passé, mais heureusement, cela nous a aussi passé.
RépondreSupprimerHoney Comb est un maîtr zen, c'est vrai, saif lorsqu'elle voit sa maîtresse adorée franchir la porte...
SupprimerLa connerie à vingt ans? D'accord, lorsqu'elle est échevelée et idéaliste; un peu moins quand la logique comptable et ratiocineuse d'un vieux marchand de tapis est déjà à l'oeuvre...
hélas Marie-Josée je ne suis pas dans le sud, pas de très grand froid mais de la pluie et du gris...je peux aussi proposer la Bretagne et là le soleil peut briller plusieurs fois par jour...entre les nuages.
RépondreSupprimerRome Florence, Sienne ou Venise je prends aussi un adopteur même si je ne parle pas l'italien.
Je suis très déçue d'apprendre que les étudiants canadiens se trouvent au même niveau que ceux d'Europe, mon père (parti pour un autre monde à 87 ans en 1993) pensait que c'était de chez vous que viendrait le nouvel esprit des lumières...
je ne peux que vous souhaiter courage et patience...et quelques vitamines pour supporter l'hiver.
Caresses à Honey et mes amicales pensées vous accompagnent
J'aime beaucoup la Bretagne, Josette. J'y ai séjourné il y a déjà un petit moment, sur la Côte sauvage, à proximité de la péninsule de Quiberon, puis dans le Morbihan. C'est un coin de pays que j'aimerais bien revoir...
SupprimerLes pays du nord de l'Europe sont pour moi plus porteurs d'avenir que ceux du continent nord-américain. Il y a bien quelques jeunes qui sont inventifs et impliqués dans leur milieu, mais ils ne sont pas légion et je ne pense pas, pour ce que j'en sais, que ce soit beaucoup mieux au sud de notre frontière.
Honey et moi prenons déjà vitamines et anti-inflammatoires dans son cas, car elle fêtera bientôt ses 88 ans, ce qui est assez respectable pour une chienne de plus de 30 kilos.
Merci tout de même du conseil et très bonne semaine
Vouloir hiberner me semble un souhait parfaitement louable et réalisable. Dans ma ville, les grands de ce monde ont pris l'habitude de venir hiberner loin des neiges de leur Angleterre natale (n'est-ce pas Victoria ?) ou des froids sibériens de leur Russie (n'est-ce pas Alexandra Feodorovna, le tsarévitch Nicolas, Alexandre II, Marie Baskirtseff, Anton Tchekhov, Alexis Korotneff... )
RépondreSupprimerJe ne connais pas Nice, François. J'ai par contre déjà séjourné à Monaco chez un Sarde qui y possédait un très bel appartement.
SupprimerUn jour peut-être...
En attendant, je me commente des rayons de soleil qui entre l'après-midi à l'heure de la sieste...
Saperlotte Marie Josée, quelle diatribe, et bien sentie !! Certes Michelais prône la réserve sur les blogs, mais une réserve assortie, forcément, de loin en loin, d'un bon coup de gueule nécessaire sinon pour faire avancer les choses (l'âge dont tu parles nous a appris qu'on fait rarement avancer quoi que ce soit, sans pour autant que les choses reculent d'ailleurs, elles se contentent d'avancer différemment, ce qui nous déstabilise et nous désoriente), mais au moins pour nous permettre de nous exprimer et de dire ce qu'on a de trop gras sur la patate !!
RépondreSupprimerJe partage totalement ton approche des événements et de l'évolution de la société : une amie me disait l'autre jour que cette approche, que nous partageons entre gens de même génération (peu ou prou) était sans doute un effet de l'âge. Oui, mais il semble tout de même que nos valeurs, nos repères ont vraiment changé et que nous sommes dans une mouvance morale très perturbante. On aimerait aussi que l'expérience, avec ce qu'elle contient de richesse (on en pense, signe des temps, qu'au supposé encroûtement qu'elle implique) devrait pouvoir être sinon valorisée, mais au moins respectée. C'est sûr qu'on a acquis, au fil du temps, des talents, des capacités qui ne demandent qu'à s'exprimer sans que des censeurs bien-pesants (entendre pensant dans le sens du vent) viennent nous mettre des bâtons dans les roues. Or, nous voilà "has been" et renvoyés à nos moutons : alors, tu as raison Marie-Josée, on finit par n'avoir plus qu'un désir, aller les faire paître tout doucettement ces moutons, en trouvant ailleurs des sources d'épanouissement. Quitte à être "has been", autant l'être en tout quiétude ! Quant à ton adoption, elle semble être sans problème, tu vas même pouvoir choisir le coin de soleil que tu préfères !
Tu as raison : lorsque les gens d'une même génération formulent des critiques similaires, on nous ressort toujours des textes qui montrent, par exemple, que, dès l'Antiquité, certains se plaignaient du niveau de leurs étudiants.
SupprimerLorsque tu parles de «mouvance morale très perturbante», j'ai encore eu un exemple qui m'a fait tiquer tout à l'heure : l'association que j'évoque à la fin de mon billet, l'ASSÉ, a été invitée à une rencontre préparatoire au sommet avec la première ministre du Québec. Peux-tu croire que cette assemblée se réunira pour décider si oui ou non, les porte-parole honoreront la première ministre de leur présence?
Il y avait autrefois de saines périodes de carnaval où tout se retrouvait bouleversé, mais cela ne durait qu'un temps donné. Les choses et les êtres retrouvaient par la suite leur place. Dans l'exemple que je viens de citer, j'ai vraiment l'impression que tout se retrouve, excuse l'expression, mais cul par-dessus tête, que personne ne s'en rend compte ou que personne ne trouve le courage de dire : minute! entre une première ministre, femme d'expérience d'une soixantaine d'années, élue démocratiquement par la population et une bande de jeunes adultes pas tout à fait sortis de l'adolescence qui font un «power trip» à cause de ce qu'ils ont réussi à obtenir l'an dernier, il n'y a pas de commune mesure! Je vois bien François Hollande ou Angela Merkel convoquer une association étudiante à une rencontre et essuyer un refus! Pincez-moi s'il-vous-plaît!
Bon. Comme tu le vois, je vais avoir de la difficulté à tenir ma résolution de réserver mon blog à des activités plus zen que les coups de gueule...Je te reparle cette semaine des femmes artistes, car le lien vers celles du XXe siècle n'est pas en surbrillance et, si c'est encore quelque chose à venir, on pourrait s'associer, car je veux travailler, entre autres, sur le groupe du Beaver Hall qui compte plusieurs femmes...
Has beenons ensemble et l'on s'amusera beaucoup, j'en suis certaine, plutôt que de faire rire de nous par une bande de jeunes cretini à qui je ramènerais bien quelques taloches derrière la tête à la manière des Mamma italiennes...
On passe tous par le ras-le-bol, et si l'on peut, c'est bien de tout lâcher : rien ne redevient comme avant, une fois la machine à râler en marche. Et il ne faut rien attendre des autres : chacun pour soi. A soi de choisir ce que nous voulons supporter! Courage, et je ne t'adopte pas : il y a moins de neige ici, mais je me les caille, moi aussi! Bonne fin de semaine.
RépondreSupprimer... ne rien attendre de autres! Ne peut-on conserver au moins un petit espoir?
SupprimerJe suis par contre d'accord avec toi : avoir la possibilité de décrocher complètement, de temps en temps, c'est la seule chose qui permet de survivre, et je songe à la possibilité d'une session sabbatique pour me permettre de tenir jusqu'à la retraite!
Bonne semaine chez toi!
Tranquille Marie-Josée, dors un peu, fais de la luge, fais-nous sourire sur ton beau blog, promène ton chien, et continue à rester comme tu es, pousse des cris, dis : vivement la retraite, ils me cassent trop les pieds, de toute façon tu sais bien qu'à 20 ans on sait tout, je me souviens du temps où je les avais ces 20 ans, je regardais tout le monde de haut et après, je me suis aperçue que je devenais de plus en plus petite :-))) j'ai corrigé les tirs...
RépondreSupprimerMarie-Josée, pas d'adoption possible non plus, même si je t'aime beaucoup, pour ton chien, il est trop bien chez toi :-)))
Je t'embrasse fort de fort.
C'est vrai que mon grand chien souffrirait dans un appartement, mais il faudra bien que tu m'adoptes au moins pour une journée lorsque je viendrai de ton côté!
SupprimerTu sais, c'est précisément à vingt ans que j'ai reçu une magistrale claque sur la margoulette qui m'a fait tomber de mon piédestal... J'ai donc de la difficulté à me représenter ce que veut dire avoir l'impression de tout savoir à cet âge... Je crois qu'il y a quand même une suffisance nouvelle chez ses enfants qui ont grandi encensés, pour ne pas dire, béatifiés par leurs parents qui les considèrent comme la septième merveille du monde... Ce n'est pourtant pas un service à rendre à qui que ce soit!!!
Bises à toi. J'ai au moins encore une petite semaine de quasi-répit!
Mare de l'enseignement !!! Tu ne m'étonnes pas et par les temps qui courent, il faut une bonne dose de patience, de tolérance et d'humanité mais heureusement que tous les élèves, tous les parents (pour moi, à l'époque) ne sont pas tous caractériels !!!
RépondreSupprimerJe crois que c'est un métier avec beaucoup de satisfactions mais aussi le revers, beaucoup de découragements ! Et on n'est pas dans la grande maison pour changer le monde, que diable !!!Illusion, sagesse ???
Ah ça oui, on a vraiment besoin de temps de repos, de pause et d'ailleurs je préconisais un an de retraite pour se ressourcer, au moins une fois dans sa carrière, il y aurait moins d'enseignants dans les maison de repos ou autre hôpitaux!!!
Profite bien de ce repos, hiberne comme ta chienne !!!
Bonne pause Marie Josée !
Oui... Il devient de plus en plus claire que je devrai prendre un temps d'arrêt. J'ai d'ailleurs été obligée, il y a deux ans, de prendre un «congé de maladie» pour surmenage, et cela m'a fait le plus grand bien. Je préférerais toutefois planifier le congé à venir plutôt que d'y être contrainte...
SupprimerJe vais travailler sur la chose, mais je commence par me reposer un peu cette semaine!
Bonne semaine chez toi
clair... je devrais me relire!
Supprimerj'ai plaisir de lire tes coups de gueule!...en enseignant 'seulement' la peinture et le bricolage aux futurs instituteurs de travaux manuels....j'ai aussi souffert.. le monde change ... mais je déconseille Venise en hiver.. une humidité terrible..:))
RépondreSupprimerJ'oeuvre dans le monde de l'enseignement depuis trente ans... Le seul niveau auquel je n'ai pas enseigné, c'est l'université. Tu peux donc te représenter ma lassitude d'autant que la matière que j'enseigne, la littérature, souvent dans des cours obligatoires, n'est pas très bien reçue.
SupprimerD'accord pour Venise : l'automne serait peut-être mieux!
Elfi vient de passer juste avant moi, du moins je pense... tu devrais aller voir son billet...
RépondreSupprimerUn peu de BLEU, ça peut pas faire de mal !
Pour continuer ta thérapie anti stress, anti froid, anti neige... je te propose de continuer la balade en chanson, avec l'accent du Sud : un petit lien, et hop :
BLEU BLEU BLEU
Le ciel de Provence
Dormir... tu veux dormir... voici un bon moyen :
Tu vas oublier un moment tous ces jeunes qui y comprennent que dalle en faisant rien qu'à t'énerver : voici une petite vidéo... Marie-Josée et Honey... quelques années en moins....
CLIQUE ICI
Après tout ça, je te souhaite une bonne journée !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Tu es gentille!
SupprimerC'est vrai qu'avec tout cela, je me sens le moral bien remonté. Je vais me regarder à nouveau le petit Walt Disney tout à l'heure : très sympa!
Quant au bleu... je n'ai pas oublié et j'y travaille! J'ai déjà le titre de mon article : «I've got the blues»
Bises tout en camaïeu de bleus
Très très beau titre... qui en dit long... !
SupprimerHoulala c'est dans cet état d'esprit que vous entamez votre pause?
RépondreSupprimerJe ne suis pas certaines qu'elle soit salutaire
Comme on dit chez nous vous êtes "remontée comme un coucou"!!!
Je ne vois pas d'autre solution que celle de vous inviter au voyage
"Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir...
...Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Baudelaire
PS vous savez que moi j'ai en plus les parents sur le dos!!!!
Sans vous faire offense, Aloïs, vous tournez un tantinet le fer dans la plaie! car je me suis fait remonter les bretelles par mon responsable de département qui m'a bien dit que j'étais d'astreinte cette semaine et devais répondre aux courriels de mes étudiants, fussent-ils crétins et injustifiés! alors, pour les voyages, il faudra repasser!
SupprimerEn ce qui concerne les parents, si vous avez le temps de jeter un coup d'oeil à cet article, vous allez voir que la France n'a rien à envier au Québec en matière de litiges avec les parents. Je dois par ailleurs tenir compte de ces gentils énergumènes lorsque leur progéniture n'a pas dix-huit ans. Autrement, j'ai le droit de les envoyer paître, ce qui me fait, comme vous pouvez bien le penser, un petit velours!
Le métier d'enseignant est devenu un métier difficile, à tous les niveaux d'enseignements et partout. Toutes les "figures d'autorité" ont subi cette transformation...Il te faut un sas de décompression pour te détendre, te retrouver, te reposer, retrouver ton énergie ! La photo de Honey qui illustre ton propos est bien trouvée :-)
RépondreSupprimerBon dimanche de détente, Marie-Josée !
Tu as raison, bien sûr... Le petit hic, cette année, c'est que la grève estudiantine et les sessions comprimées qu'elle a engendrées n'ont laissé aucun répit aux enseignants qui devaient corriger très rapidement pour reprendre, éreintés, la session suivante.
SupprimerLa session qui débute le 18 février devrait en principe comporter un nombre normal de semaines (15), et je vais donc essayer de me ménager des temps de répit.
Bonne semaine à toi
Bonjour Marie-Josée. Comme je comprends tes états d'âme en ce qui concerne la profession d'enseignante. C'est un merveilleux métier qui devient de plus en plus difficile à exercer et de plus en plus ingrat. Quand je lis les problèmes que tu as avec tes étudiants je me dis qu'il faut vraiment être solide et que ce n'est pas normal. Transmettre et partager un savoir devrait être essentiellement une source de bonheur et non d'angoisse et de stress.
RépondreSupprimerJe comprends fort bien que tu rêves d'être aussi insouciante que la belle Honey et que tu lui envies ses siestes dans un doux rayon de soleil.
Je te proposerais volontiers une pause chez moi, en Normandie, mais la météo n'y est pas celle que tu recherches et si tu voyais le temps aujourd'hui, tu rêverais encore d'hibernation... Il pleut non-stop depuis ce matin... C'est vraiment tristounet :-(
J'espère que tu vas retrouver la pêche et je te fais de grosses bises solidaires.
Comme je le disais en réponse au commentaire de Fifi, l'année scolaire que nous vivons est vraiment exceptionnelle. La tendance, toutefois, à la revendication s'accentue de plus en plus, et c'est fondamentalement cela qui mine le climat des relations entre enseignants et étudiants.
SupprimerJe ne connais pas beaucoup la Normandie. Je l'ai simplement traversée jadis. Nous avons toutefois des affinités, au Québec, avec cette région française qui nous a envoyé plusieurs colons. La pomme nous relie aussi!
Merci pour la solidarité! Bises et bonne semaine à toi
Pour ma part, je comprends et respecte votre manière de balancer ainsi ce qui vous pèse sur le cœur. Un blog, même public, n'est pas un espace professionnel comme l'est le site d'un journal. Si l'on doit s'y auto-censurer à chaque retour de ligne et devenir adepte de la pensée unique, cela perd tout intérêt.
RépondreSupprimerNe pas être respecté par les étudiants est malheureusement le sort de bien des enseignants à l'heure actuelle et cela devrait vous rasséréner, vu que le comportement anormal de certains de vos élèves n'est pas spécialement dirigé contre vous personnellement et qu'il serait identique avec un autre professeur à votre place. Le principal étant que votre hiérarchie, elle, soit à la hauteur de sa tâche et qu'elle vous considère à votre juste valeur.
Le poids d'un hiver trop long et trop rigoureux va bien finir par s'alléger. Patience donc, l'espoir de jours meilleurs est devant vous Marie-Josée, puisque vous approchez (à tout petits pas, je vous l'accorde, mais vous avancez quand même) chaque jour un peu plus de l'âge béni de la retraite :)
Meilleures pensées compassionnelles et caresses à votre gentil maître Zen
(ici on dit "avoir les chevilles qui enflent" ou, plus vulgairement (les jeunes principalement !) "se la péter", pour parler d'un comportement prétentieux !
À propos de bretelles, il existe l'expression "se faire remonter les bretelles" que vous connaissez certainement et que vous mettez sans doute en application sur vos élèves les plus impertinents.
Je n'ose pas vraiment «remonter les bretelles» à mes étudiants, car le moindre regard de travers est mal interprété au point que j'en reste parfois bouche bée et, malheureusement, dans l'institution où j'enseigne, le soutien va d'emblée à l'étudiant plutôt qu'à l'enseignant. Ce n'est donc pas très rassurant.
SupprimerPour parvenir jusqu'à la retraite, il faudra donc que j'apprenne à me taire encore davantage même si j'ai déjà fait de grands pas dans cette direction.
Je vous écris bientôt...
Après avoir lu l'article que vous avez indiqué en lien à Aloïs, il me vient à l'idée que les parents qui ne sont plus satisfaits des services de l'enseignement devraient retirer leur enfant de l'école et embaucher un professeur particulier. Dans le temps, les enfants des familles aisées avaient un précepteur et ils étudiaient chez eux. Avec l'aide des ressources disponibles sur l'internet, j'imagine que ce type d'enseignement à domicile pourrait de nouveau très bien fonctionner, et fonctionne déjà sans doute pour certains...
SupprimerComme vous l'avez perçu à la lecture de l'article, les parents revendicateurs appartiennent à une classe aisée. Il est assez remarquable de constater, et je vous parle d'expérience, que ce sont souvent ces personnes qui sont le moins enclines à débourser lorsqu'un service public existe. C'est le cas notamment avec les garderies à $7 que l'on retrouve au Québec. Malgré le fait que ce soit des nids à rhume et à otites, sans compter le niveau beaucoup trop élevé de décibels, vous seriez étonnée du nombre élevé d'avocats et de notaires qui y envoient leurs enfants pour ne pas avoir à débourser pour les services d'une gardienne à la maison comme celle qu'avait mes nièces...
SupprimerIl est donc bien plus amusant de casser du sucre sur le dos des enseignants quand on ne leur casse pas carrément la figure que de chercher des solutions individuelles à la hauteur d'attentes un peu exagérées, il faut bien l'admettre.
Nous n'avons pas encore atteint le niveau de revendications d'une certaine frange de la population américaine qui intente un procès pour un oui ou pour un non, mais, dans le domaine scolaire, l'intrusion des parents à l'école est plus une plaie qu'un bienfait à bien des égards!
À quand votre prochain billet? Vous savez vous faire désirer...
Portez-vous bien en attendant. Je suis en train de préparer mon plan de cours pour le cours de courants. Peut-être vous l'enverrai-je à la fin de la semaine...
bonjour marie-Josée....comme je te comprends. je suis un professeur (de mathématiques) en retraite depuis quelques années. J'ai été une prof heureuse d'enseigner mais au fil du temps les mentalités ayant vraiment beaucoup changé, souvent il fallait beaucoup de conviction pour supporter certains comportements tant des élèves que des parents.Au premier devoir, si les notes n'étaient pas bonnes les rendez-vous de parents devenaient de plus en plus nombreux: Comment? j'allais empêcher leur "enfant" de faire la grande école d'ingénieur projetée! on me donnait des conseils pour les cours, le choix des devoirs.Mon mari prof de Philo vient, lui de prendre sa retraite et il se plaignait des mêmes problèmes, en pire, car chacun sait que le "bon sens commun" n'a pas besoin de réflexion.
RépondreSupprimerIl a même eu un élève qui ne rendait pas la moitié des devoirs, et qui lui a dit sérieusement que de toute façon ça ne servait à rien, que, lui, serait un écrivain comme D'ormesson. Mon mari lui a appris que D'ormesson était d'abord un agrégé de philosophie!!
je te proposerais bien de t'adopter, mais en ce moment nous sommes dans une période de pluie, tempêtes.... que les Bretons supportent mais tout juste quand même.
allez je t'embrasse , bon courage avec ton compagnon chien pense à ne plus trop t'investir... on ne nous élève pas des monuments!
Même si les mathématiques sont réputées plus utiles que la littérature ou la philosophie, cette médaille a son revers!
SupprimerLa candeur de certains étudiants est parfois drôle à force d'être stupide: dans le genre de l'étudiant de ton mari, j'ai aussi eu un jeune homme qui me pressait de lui faire passer son exposé, car il avait une séance de tournage à la télé. Il aurait aimé devenir comédien, mais n'aimait pas le théâtre et l'étude des textes. Cherchez l'erreur...
Quant à ne pas trop s'investir... j'essaie! mais l'on est vite taxé de paresseux par les collègues lorsqu'on cherche à aménager son temps et les travaux donnés aux élèves de manière à avoir une vie en-dehors des quatre murs de l'institution scolaire.
Pas évident de jongler avec tout cela pour un salaire qui est à l'avenant et n'augmente pas aussi rapidement que le coût de la vie...
Ce que tu dis est très juste et je crois qu'il y a une agressivité et un "tout m'est dû" qui grandissent réellement partout. Ce n'est pas seulement parce que nous vieillissons que nous le ressentons ainsi. Je vais bientôt prendre ma retraite après avoir été prof. puis directrice d'un service en Mairie. J'en tire deux leçons auxquelles je m'accroche dans les moments de ras-le-bol. Que nous ne devons pas mettre tous nos centres d'intérêt et toutes nos forces dans notre travail. Aussi passionnant soit-il. Il nous faut avoir une passion autre où se ressourcer.. Je crois aussi qu'il nous faut essayer de voir dans toute situation le verre à moitié plein. Cela n'empêche pas de se révolter ou de pousser de sains coups de gueule lorsqu'une situation le mérite. Mais si nous regardons les choses avec trop d'"objectivité", cela devient invivable car dans nulle institution ce ne sont l'intelligence ou le coeur qui mènent la danse. Mais en même temps il existe partout des gens qui essaient de faire de leur mieux. J'essaie de me rapprocher d'eux et de laisser les autres pour ce qu'ils sont (sans mépris de ma part...quand je peux!).
RépondreSupprimerTu dois être fatiguée avec cette neige et ce froid qui n'en finissent pas. J'espère que tu vas retrouver le moral car tu es encore bien jeune pour penser à la retraite.
Je t'embrasse. Une caresse à Honey
Je suis bien d'accord avec toi et j'essaie d'avoir des activités en-dehors du travail. Il arrive toutefois que la charge de travail soit tellement lourde que l'énergie n'est tout simplement pas au rendez-vous pour faire autre chose. Ce sont les corrections qui tuent les profes de lettres... J'ai une admiration sans bornes pour Françoise qui parvient à composer avec toutes ses activités malgré tout, mais j'avoue que je n'arrive pas à suivre et que, bien que je sois encore jeune pour la retraite, la cinquantaine, ce n'est ni la trentaine, ni la quarantaine.
SupprimerIl faut aussi ajouter que n'ayant pas eu d'été à cause de ma mauvaise bronchite, je suis en déficit chronique de repos ces temps-ci. Si je peux me rendre à l'été en un seul morceau, les choses devraient être plus faciles pour la prochaine année scolaire. Le je-me-moi ne changera pas, mais j'aurai un peu plus de recul pour mieux l'affronter!
J'essaie aussi de pratiquer le verre à moitié plein, mais il arrive, que, comme la coupe, il soit un peu trop plein et par conséquent déborde!
Honey dort après une longue promenade qui nous a fait du bien à toutes les deux, mais je transmettrai ta caresse dès son réveil.
Bises pour une bonne semaine!
Merci Marie-Josée pour Émile Nelligan ! Bonne soirée et une bonne nuit de repos !
RépondreSupprimerLe poème se nomme «Soir d'hiver»... Je crois que j'ai omis le titre dans mon commentaire.
SupprimerOui, un peu de yoga pour préparer la nuit, puis Honey et moi nous nous embarquerons pour le pays de Morphée!
Bienfaisante discipline que le yoga. Il faudrait m'y remettre. Bonne journée et bonne semaine, Marie-Josée !
RépondreSupprimerTu sais ce qui me permet d'en faire régulièrement? Les cours étaient peu appropriés, car j'ai des problèmes d'inflammation chroniques aux avant-bras... ce sont des DVD qui me permettent de faire du yoga à la maison en toute quiétude!
SupprimerTrès bonne fin de semaine qui arrive à grands pas!
J´y pensais moi aussi, hiverner serait une solution ?
RépondreSupprimerDépêche-toi en tout cas! car l'hiver semble en passe de se terminer s'il ne l'est déjà de ton côté de l'Atlantique!
SupprimerBonjour, Marie-Josée !
RépondreSupprimerVia le blog de Fifi, je découvre votre univers enneigé, dans un hiver plutôt rude à supporter. Aglagla ! - 30º !!! Je comprends qu'avec un froid pareil on attende le redoux avec impatience. Votre belle Honey a choisi, quant à elle, la bonne formule : se lover sous la couverture en attendant que ça passe... ;-) Vous avez eu le courage de faire son portrait dans la neige et d'immortaliser l'oeuvre du froid sur les carreaux. Deux impressionnantes photos ! Le portrait de Honey, en tout cas, est superbe.
A vous lire, je comprends que, de nous voir nous esbaudir devant quelques flocons, cela vous fasse grincer. Si ça peut vous consoler, nous avons été, quant à nous, ces derniers mois, bien servis en pluie et en grisaille moche du côté de Nantes. Un peu de redoux ces derniers jours et quelques degrés de plus ont fait sortir crocus, narcisses et jonquilles dans les jardins et la journée d'hier sous le soleil avait un air de fête dans les parcs publics de la ville.
Je lis votre billet et comprends votre ras-le-bol face au "nivellement par la base" dans les comportements, avec ce manque total de savoir-vivre et de respect élémentaire des personnes, sans parler de l'autorité... Pas drôle du tout, alors qu'on donne le meilleur de soi-même, d'être servi, en retour, par autant d'arrogance et d'ingratitude !!! Les intrusions revendicatives des parents sont bien, là encore, la marque caractéristique des nantis qui, imbus de leur personne, se croient tout permis...
Comme disait l'autre : "Plus je connais les humains plus j'aime mon chien !" :-(
La période de corrections d'examens doit, effectivement, être une véritable épreuve, et je devine que vous saurez apprécier, quand il arrivera, le temps béni et mérité de la retraite. Je vous fais confiance, Marie-Josée, pour retrouver courage et vous ressourcer au milieu de vos lectures, et... "cultiver votre jardin" en regardant vos érables de maison s'épanouir en parasol au-dessus de Honey ;-) Une "Zen attitude" qui vous permettra de décompresser pour retrouver ensuite du peps et jouir à plein des vacances. La beauté de vos automnes, hauts en couleurs doit avoir un effet magique sur le moral... :-) Pour beaucoup ici, le Canada, c'est ça : la neige du long hiver et la palette de l'automne qui nous font rêver d'envie.
Bon week-end à vous, Marie-Josée !
Prenez grand soin de vous. Faites-vous plaisir, sortez en promenade avec Honey autant que vous le pouvez. Faites sauter des crêpes arrosées de sirop d'érable et d'un p'tit coup de vin chaud / cannelle avant de sortir ! :-)
PS
Pour ma part, je n'ai connu, dans mes jeunes années d'enseignante, que les petits du primaire. Les classes de 45 élèves (!) n'étaient pas rares à cette époque, mais le style de vie des familles et les mentalités étaient autres et je conserve un souvenir lumineux de cette époque. Puis, en collège, les cours de Sciences Nat, Travaux Manuels et Dessin étaient plus "rapprochants" et sans les contraintes de ces maudits chiffrages de "corrections d'examens" qui doivent être casse-tête et chronophages...
Maintenant, arrivée à la septentaine, les soucis de santé me contraignent souvent à la sédentarité. Je suis devenue casanière presque par plaisir et ne m'en plains pas trop, ayant acquis un besoin incontournable d'appuyer plutôt sur la pédale de frein. Les hivers ici sont moins rigoureux que chez vous et je passe une bonne partie du temps en semi-hibernation, à observer la vie des écureuils du bois et des oiseaux à travers les carreaux et j'y trouve une aide précieuse pour franchir chaque année le cap de la mauvaise saison... ;-)
Bonjour Odile,
SupprimerVisiteuse nantaise...Vous savez, je dois un jour repasser à Nantes. J'y avais fait, il y a bien longtemps déjà, de jolies photos des lavoirs. Mes parents venaient tout juste de m'offrir mon premier appareil photo digne de ce nom : un Canon AE-1, le modèle de l'année, et je m'adonnais à ma passion naissante.
Malheureusement, lorsque j'arrivai à 40, puis 42 photos sans que le film ne se rembobine, je me suis dit que quelque chose n'allait pas. De retour dans le Morbihan, un photographe ouvrit l'appareil dans sa chambre noire: j'avais mal arrimé l'amorce et prenais donc des photos à vide depuis un bon moment! Pas besoin de vous dire que cela ne s'est jamais reproduit, mais je n'avais pas la possibilité de retourner à Nantes! Un jour, par contre, je me satisferai! J'espère, toutefois, que les lavoirs sont encore là!
Pour la retraite, il me faudra attendre encore une bonne décennie. Les années à venir seront peut-être un peu moins lourdes, car celle que nous venons de traverser est tributaire des grandes grèves estudiantines du printemps dernier, et les sessions comprimées n'ont aidé ni les étudiants, ni les enseignants.
Je crois que je vais suivre votre conseil : pour les crêpes, c'est déjà fait depuis le début de la semaine, mais un petit peu de vin chaud, ce ne serait pas de refus!
Portez-vous bien et au plaisir de vous relire
Je me suis trompée, Odile! En voyant hier le nom de «Vannes», je me suis rappelé que c'était plutôt dans cette charmante petite ville que j'avais raté mes photos!
SupprimerComme cela remonte à l'été de 1977, on me pardonnera peut-être...
Bonjour, Marie-Josée !
RépondreSupprimerCette réponse en rade dans ma boîte, depuis un certain temps.
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Aïe Aïe Aïe... cette pellicule mal enclenchée qui nous a tous, un jour ou l'autre, joué des tours et fait pester au retour d'un mariage, d'une fête ou d'un voyage... après nous avoir surpris et réjouis de sa "générosité" avec ses trois ou quatre photos en rab !...
En lisant cette fâcheuse mésaventure concernant les photos de "lavoirs nantais", je me suis doutée qu'il s'agissait de Vannes et non de Nantes. Les deux villes sont distantes de 100 km seulement, une heure de voiture par l'autoroute, ce qui, vu depuis le Canada, rend d'ailleurs la confusion excusable... :-)
Rien d'étonnant, par ailleurs, d'avoir fait l'amalgame entre les deux villes à propos de "lavoirs", Nantes ayant connu, de son côté, l'époque des célèbres "bateaux-lavoirs" installés sur La Loire et son affluent l'Erdre.
Vannes a su entretenir, restaurer, préserver son patrimoine historique architectural. La vieille ville est truffée de jolies maisons à colombages. Les lavoirs couverts que vous avez connus, tout près du vieux château, très typiques et parfaitement mis en valeur, représentent un endroit incontournable pour le visiteur. À eux seuls, ils méritent le détour. Au moment de Noël, l'éclairage de leur jolie charpente rend le lieu magique.
- Un lien, parmi d'autres, vers les lavoirs de Vannes :
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56260_2
Si vous n'y trouvez pas votre bonheur je suis prête, si ça vous chante, à vous adresser par mail des photos récentes.
La situation de Vannes en bordure du golfe du Morbihan (en breton mor-bihan = petite mer) avec son chapelet légendaire de 365 petites îles), en fait aussi un lieu de villégiature très prisé pour les amateurs de voile, de visites en sauts de puce en vedette, d'île en île, de randonnées, de découvertes ornitho mais aussi... de galettes, de crêpes et de cidre renommé !
Quant aux "bateaux-lavoirs" de Nantes, il n'en subsiste qu’un exemplaire, converti aujourd’hui en habitation. A l'occasion des fêtes de l'Erdre, chaque année, la ville installe une reconstitution à quai pour tenir lieu de bar-guinguette.
Je vous joins ci-dessous, en PS, quelques liens concernant les bateaux-lavoirs.
Sans chauvinisme, Nantes est une très belle ville d'Art, d'Histoire et , grouillante d'activités culturelles, de loisir, de Jardins et de richesses naturelles environnementales. Si vous repassez un jour par là, n'hésitez pas !
Vos deux photos d'érables japonais bonzaïfiés sont splendides.
Bonne fin d'hiver, Marie Josée, avec un printemps "ravigoteur".
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PS
De quoi lire et regarder sur les bateaux-lavoirs à Nantes...
- "Visages d'Eaux"
http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_20480/visages-deaux?hlText=Bateaux+lavoirs++nantes
- "Lavoirs sur la Loire, Nantes avant 1914" - Une belle collection de cartes postales anciennes et des récits bien documentés sur lavoirs et lavandières :
http://www.archives.nantes.fr/PAGES/HISTOIRE_QUARTIERS/fichiers_pdf/Nantes_au_quotidien/NQ149ebook.pdf
http://www.odile-halbert.com/wordpress/?p=403
http://www.odile-halbert.com/Paroisse/Loireat/NantesFlanant/NantesFlanant_53.pdf
http://odile-halbert.com/Paroisse/Loireat/NantesFlanant/NantesFlanant_06.pdf
- Peinture de bateau-lavoir au Musée des Beaux-Arts de Nantes :
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&NUMBER=1&GRP=0&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&DOM=All&REQ=(('982.7.1.P')+%3AINV+)
- Une vidéo sur les derniers bateaux-lavoirs de Laval (dépt Mayenne pays de Loire) :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/RXF04039016/les-derniers-bateaux-lavoirs-de-laval.fr.html