Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






dimanche 19 février 2012

Le fanatisme inversé




Comme plusieurs personnes se sont récemment intéressées à Proust, j'avais entrepris, hier, de répondre à son célèbre questionnaire, mais j'ai laissé ce texte dans mes archives, car il mettait trop de l'avant le «moi haïssable» de Pascal, et mon égotisme n'est peut-être pas encore assez développé...

L'une des questions me servira tout de même d'amorce : celle qui concerne le héros favori dans le monde de la fiction.  Proust avait répondu : «Hamlet», mais, de mon côté, j'optai, dans un premier temps, pour un détective célèbre : le «Poirot» d'Agatha Christie, tout particulièrement dans l’interprétation qu'en donne le comédien britannique David Suchet. Mais, mon cerveau fonctionnant mieux lorsqu'il se meut, j'ai eu une révélation tardive en faisant sortir le grand chien au milieu de la nuit :  mon compagnonnage avec l'Alceste de Molière est beaucoup plus ancien, ma perception du personnage ayant toutefois évolué au fur et à mesure que je vieillissais.

Si j'ai, petit à petit, appris à contrôler, contrairement à Alceste, mes colères hyperboliques, souscrivant désormais à la maxime de Philinte selon laquelle

«la parfaite raison fuit toute extrémité
et veut que l'on soit sage avec sobriété»,

il existe encore des situations qui me font violemment réagir et considérer la fuite dans le désert à l'instar du Misanthrope.


Le Québec que nous connaissons aujourd'hui a été rendu possible par les mutations engendrées par la Révolution tranquille amorcée au début des années soixante dans la foulée de la mort du premier ministre conservateur, Maurice Duplessis.  Comme je suis née en 1961, à la campagne qui plus est, j'ai connu ce qui traînait encore de la période précédente, marquée par l'omniprésence de la religion catholique dans tous les domaines de la vie publique ou privée.

Si je suis aujourd'hui athée, j'ai tout de même été baptisée et j'ai fait ma première communion tout en blanc comme la plupart des Québécois de ma génération.  La petite Bible de poche volée par ma mère, avec le consentement amusé de celui-ci, au prêtre qui avait célébré son mariage, l'abbé Champagne, est toujours sur ma table de chevet, et cela ne me semble pas étrange, puisqu'il s'agit d'un fabuleux recueil d'histoires ayant marqué la culture occidentale pendant presque deux millénaires.  J'ajouterai que, si l'on exclut l'idée de croyance, les valeurs que véhicule l'Évangile me semblent tout à fait acceptables.  Ce que l'Église et ses papes successifs en ont fait, c'est autre chose.   Je considère donc l'attitude précédemment décrite comme empreinte de tolérance, éclairée et respectueuse, et il ne me viendrait pas à l'idée de dire à mes tantes qui ont presque quatre-vingts ans qu'elles sont un peu crétines d'aller encore à la messe et de croire en Dieu.

Imaginez donc ma réaction, la semaine dernière, lorsque j'ai appris qu'un enseignant du primaire avait supprimé les dernières paroles de l'Hymne à l'amour de Piaf : «Dieu réunit ceux qui s'aiment» sous prétexte de laïcité à l'école pour respecter les croyances de chacun.  Le chancre hideux et fortement contagieux de l'imbécillité a encore fait, me suis-je dit, une victime consentante...

Pire encore, une ligne ouverte radiophonique. captée pendant que je faisais la vaisselle, a failli pulvériser les assiettes que j'avais dans les mains, car plusieurs intervenants affirmaient qu'il fallait sortir toute allusion à la religion des écoles et ne présenter le fait religieux qu'à des adultes de dix-huit ans et plus.

Lorsque, dans le questionnaire de Proust, on demandait ce que je détestais le plus, j'avais commencé par répondre : les nouveaux riches; je me ravise maintenant, car j'avoue que les fanatiques, surtout ceux qui, prétendant s'opposer à un autre fanatisme, en rajoute une couche dans le domaine de l'intolérance, me font vomir!

La non-acceptation de ce qui fait partie de notre histoire culturelle au même titre que «Le nègre de Surinam» du Candide de Voltaire ou la leçon de français de Tintin aux petits noirs du Congo belge correspond, à peu de chose près, aux falsifications de l'histoire des régimes totalitaires comme celui de Staline ou de la Chine communiste.  L'Occident a été construit en grande partie par la religion, les cathédrales gothiques en témoigne partout à travers l'Europe; plusieurs nations européennes ont participé au commerce triangulaire; il y a eu des esclaves sur notre continent pendant longtemps.  Le dire, ce n'est pas l'approuver; enseigner cette histoire, c'est peut-être avant tout nous permettre de dire que nous sommes maintenant, heureusement, ailleurs, mais cela ne l'empêche pas d'avoir existé!

Je ne sais pas exactement où cela va nous conduire, mais je vois déjà, en classe, les prémisses de ce phénomène qu'évoquent les conférenciers en histoire de l'art, lorsqu'ils nous expliquent que nous ne connaissons plus la signification de tel ou tel symbole qui était pourtant parfaitement lisible au moment de la production de la peinture examinée.  Passe encore qu'il faille multiplier par trois les explications de la Communion de Van Dongen devant un groupe d'enfants musulmans que je promenais dans les salles du Musée et qui ont tous pris des mines dégoûtées lorsque je leur ai dit que le prêtre buvait le vin et prenait un morceau d'hostie avant d'en distribuer de plus petites aux fidèles.

Mais il est de plus en plus difficile de faire comprendre, ne serait-ce que le Tartuffe.  Et de me mettre à genoux en classe pour expliquer l'expression québécoise de «rongeux de balustre» qui fait autant image, chez nous, que la grenouille de bénitier ou la punaise de sacristie, créatures que je convoque pour expliquer le mot dévot.  C'est tellement, tellement loin pour eux... et même si j'ai les genoux qui craquent en me relevant, je n'ai pourtant pas l'impression d'être si vieille!

Pour reprendre une autre expression bien de chez nous, mais qu'il me faudra peut-être bientôt censurée: «Dieu seul sait ce qui s'en vient, pis le yâb s'en doute!»



P.S. Le «yâb» est une transcription phonétique de la prononciation orale du mot «diable» dans le contexte de l'expression précédemment citée.



14 commentaires:

  1. Quel beau billet Marie-Josée... Avec le Misanthrope tu ne pouvais mieux choisir pour évoquer tes héros d'hier ou d'aujourd'hui... Moi je dois dire que je reste avec chacun d'eux définitivement. J'adore Alceste, et Philinte et... Sans modération :-)))
    Je partage totalement ton avis sur les connaissances que requiert l'Histoire des Continent.

    Je n'ai pour ainsi dire reçu aucune éducation religieuse, et je l'ai regretté pour la belle avance que j'aurais eue à déchiffrer sans mal les oeuvres des églises, des Mosquées, des synagogues et des musées... Sans avoir recours à tous les livres qui pèsent trop lourd dans mon sac à Venise :-)))et ailleurs... Quand on manque de connaissance, il faut toujours repartir à zéro, on perd du temps...

    Bises fortes du jour et encore bravo !

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    1. Je te remercie Danielle.

      Dans tous les domaines, il est bon de profiter de l'avidité à apprendre dont font preuve les enfants. Je me demande même dans quelle mesure je ne serais pas plus heureuse avec les plus jeunes; il faut toutefois une énergie que je n'ai peut-être plus pour rendre justice à la leur.

      Quant à tes problèmes de poids, demande quelques tuyaux à Michelaise au sujet de liseuses. Je crois que c'est quelque chose que je m'offrirai lorsque je recommencerai à voyager.

      Je t'embrasse moi aussi...

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  2. Quelle sainte colère !! j'avais entendu, sur quelques ondes nationales, le même "fait divers" que toi et en avais conçu une certaine indignation aussi, face à la bêtise, mais sans aller plus loin dans la révolte. Une sorte de fatalisme devant des réactions qui, malheureusement, se multiplient et sont révélatrices d'une intolérance de plus en plus courante. Au point de virer au terrorisme idéologique !! Mais tu as raison, en plus de l’imbécillité de ces pudibonderies pires que les bondieuseries qu'elles prétendent éviter, c'est toutes nos références culturelles qui sont menacées et "lire" une oeuvre d'art devient un tour de force devant certains jeunes.

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  3. Je suis un peu moins soupe au lait qu'avant, mais j'avoue que la «prédominance du crétin» et de la crétinerie a encore le don de me faire damner certains jours...

    Nous avons le privilège, grâce au monde des blogs, de recréer un petit microcosme où nous retrouvons des gens qui partagent nos centres d'intérêt artistiques et littéraires, mais je t'avoue que, certains jours, je me sens bien seule de mon espèce dans le quotidien.

    Quant à ceux qui nous suivent...Je ne sais pas comment on passe de la curiosité que j'observe chez les enfants à l'apathie qui frappe bien des adolescents et de jeunes adultes. Chaînon manquant. Attrait du groupe et volonté de ne pas se distinguer? Il y a de ça. Souvent manque de modèles chez les parents qui repoussent leurs intérêts artistiques, si tant est qu'ils en aient, pour les calendes grecques de la retraite.

    La «vie avec la pensée» au quotidien (Danièle Sallenave, Le Don des morts ), c'est une exigence qui n'a plus beaucoup d'adeptes.

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  4. C'est "drôle" ce billet à ce moment.
    Figurez-vous que je suis confrontée actuellement dans le cadre de mes fonctions à une sorte de fanatisme mais en l’occurrence les personnes ne sont pas athées.
    Une employée monte une cabale contre une de nos enseignantes ,l'accusant de pratiques vaudou dans l'établissement en dehors des heures scolaires .
    ouf!!
    Et d'un autre côté reproche à une autre enseignante d'avoir expliqué à ses élèves les raisons de son absence à savoir une fausse-couche,qu'il ne faut pas faire cela que cela porte malheur.

    Je suis bien ennuyée car j'ai une version d'un côté,une autre de l'autre cela va de soit!
    Je trouve tout de même qu'il y a aussi un certain fanatisme dans ces sortes de croyances.
    Chaque année je vois des parents d'une certaine religion refuser que leur enfant parte en classe de découvertes.
    Cela me révolte car au nom d'une religion ils ne comprennent pas qu'ils privent leur enfant de tout un tas de choses,et n'imagine pas un instant le travail qui aura été fait tout au long de l'année en amont et en aval de ce séjour.

    J'ai peur:Vous pensez qu'ils vont nous changer le nom de notre bel hôpital l'Hotel-Dieu?

    PS la commission scolaire dans le cas que vous citez aurait mieux fait de s'abstenir
    Pour ma part puisque c'est le rôle que je tiens je considère que cela ne me regarde pas je n'ai pas à intervenir dans la façon dont enseigne telle ou telle personne.
    Il y a l'Education Nationale pour cela

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    1. Vous savez, Françoise, la concomitance des évènements s'explique moins, me semble-t-il, par le hasard que par la multiplication de ce type de situation. C'est un mélange de rectitude politique, de communautarisme et de crétinerie, je le maintiens, car le simple bon sens pourrait aider à résoudre bien des dilemmes.

      Il y a déjà quelques années, ma soeur, qui est infirmière, avait fait son mémoire de maîtrise sur les difficultés reliées à la présence de peuples qui n'ont pas les mêmes pratiques sanitaires que nous. J'avais relu ce mémoire pour en vérifier l'aspect linguistique et j'ai retenu un exemple en particulier : les Vietnamiennes accouchant dans les hôpitaux québécois ne voulaient pas qu'on lave les nourrissons, car leurs croyances les incitaient plutôt à les entourer de linges sales et à dire qu'ils étaient laids pour ne pas attirer sur leur progéniture l'oeil du démon. Vous imaginez le problème pour les infirmières!

      Nous avons eu, en 2008, une commission, la commission Bouchard-Taylor, sur les «accommodements raisonnables» qu'on cite souvent en exemple, je ne sais trop pourquoi, car le rapport produit a été tabletté, et les décideurs, comme vous, n'ont pas obtenu de balises claires pour savoir sur quel pied danser. Monsieur Bouchard, rejoint pour une entrevue le jour où est sortie la nouvelle concernant le traitement réservé à Piaf, a appelé à la création d'un Office auquel il serait possible de se référer...

      Je vous avoue que je suis bienheureuse d'enseigner à un niveau où, les étudiants atteignant rapidement leur 18 ans, les contacts avec les parents sont plutôt limités. Cela n'exclut pas la totale exposition aux problèmes que vous soulevez, mais cela diminue les cas.

      Ma ligne de pensée est, personnellement, simple et claire : à partir du moment où je choisis de séjourner dans un pays, a fortiori, d'y vivre, j'accepte implicitement les règles et comportements de la majorité. C'est ce qui fait, qu'à moins que les choses ne changent beaucoup, je ne mettrai jamais les pieds dans un pays où l'on exige que les femmes se voilent, car je n'ai aucune envie d'adhérer à cette pratique. Je comprends toutefois qu'en tant que fonctionnaire, il soit difficile pour vous de trancher dans les cas que vous évoquez.

      Je ferai un jour un petit billet pour présenter, toujours dans la foulée du questionnaire proustien, une manière de héros, pour moi, dans le réel : je ne suis généralement pas très portée vers les humoristes, mais le Sénégalais Boucar Diouf me fascine à chaque fois que je l'entends. C'est un modèle d'intégration intelligente, assumée, réfléchie et même sublimée de façon ludique. Je n'y avais pas pensé au moment de ma première rédaction. C'est, en définitive, un questionnaire qu'il faut longtemps médité.

      Bonne journée ou bonne soirée à vous

      P.S. Nous avons aussi un hôpital qui se nomme toujours l'Hôtel-Dieu; par contre, ma petite école Notre-Dame-de-l'Espérance est devenue l'école des trois-soleils...

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  5. Il y a les personnes, il y a les règles, il y a les avocats. Une même situation peut se passer selon le cas parfaitement bien entre personnes raisonnables avec un esprit de tolérance ou, au contraire, soulever des indignations qui pourront alimenter maints procès. Le sujet, s'il n'est pas nouveau, se trouve exacerbé par l'habitude de chacun de saisir la justice à tout propos dans l'espoir inavouable, sans doute, de récolter quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Cet usage conduit à la fameuse "technique du parapluie" et à la forme de bêtise que vous dénoncez à juste titre. J'ignore quelle est la solution, mais je souhaiterais que l'on repense en toute sérénité à ces études que l'on qualifiait "d'humanités".
    Anne

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    1. Je ne sais pas s'il est vraiment question de justice dans la situation que j'ai rapportée, et les enjeux ne sont pas vraiment économiques. Il y va plutôt de la confrontation entre des systèmes de valeurs et des références idéologiques.

      Cela étant dit, il est certain que, pour diverses raison d'ailleurs, il serait pertinent de repenser le contenu des cours pour savoir exactement ce que l'on veut retenir et transmettre des siècles qui nous ont précédés plus pour la valeur intrinsèque des oeuvres et des référents culturels que pour leur adéquation avec une appréhension ou une autre plus ou moins biaisée de la réalité...

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  6. Coucou Marie-Josée, c'est marrant que tu parles du questionnaire de Proust. Il y a un tag dans ce style qui t'attend sur mon blog vénitien, si ça te dit. Buona giornata, a presto!

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    1. Je répondrai, AnnaLivia, mais en ne relayant pas la chaîne, si tu me le permets...

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  7. Trois fois que je reviens lire votre billet, Marie-Josée, et trois fois que je recule devant la rédaction d'un commentaire, tellement il est riche et foisonnant d'idées.
    Enfin, mes reculades étaient sans doute destinées à prendre de l'élan pour mieux sauter sur ce qui a déclenché votre ire. Cette maîtresse d'école qui, dans sa bonne conscience de laïque pure et dure, a cru bon d'amputer la chanson de Piaf. Pour moi, il est évident que si elle ne fait pas vraiment partie de la bureaucratie, elle en a du moins l'esprit et se trouverait plus à sa place dans une administration pour y appliquer à la lettre des directives indiscutables, plutôt que d'enseigner aux enfants.

    Grâce à vous, j'ai découvert par le biais de cet article qu'Edith Piaf était rosicrucienne. Ce qui me fait penser à cette plaisanterie (qui ne date pas d'hier) "Qu'est-ce qu'une religion ? c'est une secte qui a réussi !".

    Bonne vacances prolongées, Marie-Josée, et à bientôt
    (ce soir je m'attèle à ma tonne de courriels en attente de réponse)

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    1. Il faut croire que je les médite depuis longtemps, ces idées, Tilia, car j'ai pourtant eu l'impression de ne pas aller les chercher bien loin...

      La lettre plutôt que l'esprit de la loi. Dieu (!) que je déteste cet aspect du fonctionnaire zélé! J'ai beau en être une, et depuis bientôt un quart de siècle qui plus est, il me semble que je ne m'y ferai jamais.

      Merci de votre passage et au plaisir de vous lire bientôt...

      Bonne fin de semain

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  8. La Foi, c'est pour soi, pas pour embeter les autres, cela permet de se forger avec le sens des valeurs, et je vois dans cette amputation de chanson un fanatisme d'un autre aspect qui tire vers la bétise, et un irrespect total pour l'auteur de la chanson.

    Si Dieu a mis toutes ces beautés sur Terre, c'est à notre intention, ne nous privons pas de gourmandises, les fruits sont à notre disposition. La Foi c'est le partage, l'ouverture, non les restrictions (ouverture à tout : la culture, les friandises pour les yeux ou les papilles, aller au musée ou au resto c'est pareil).

    Ceci pour expliquer cela : ne tombons pas, sous prétexte de laïcité, (pour cause de religions différentes -qui si nous le désirons peuvent très bien se tolerer entre elles si elles ne tombent pas dans l'excès- je referme la parenthèse lol) donc je disais : ne tombons pas, sous pretexte de laïcité dans la pure et simple crétinerie, avec des oeillères de la taille de parasols. N'imposons rien mais ne retirons rien. Laïcité oui, mais respectons les textes, apprenons à vivre ensemble, athées ou devôts, le respect ne fait de mal à personne, des interdictions de ce genre revêtent une forme de fascime, et oui ! Pour moi cela revient au même. Aujourd'hui, le mot laïcité est repris à mauvais escient, pour tout et n'importe quoi, c'est cela qui fait du mal, non les Evangiles que personne n'oblige à lire.

    Merci Marie Josée d'avoir mis le doigt là où cela me démange de réagir sans cesse.
    Belle fin de journée !
    Bises,

    Nathanaëlle

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