Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






mardi 18 octobre 2011

Petit coup de gueule ou de lassitude

Comme certaines d'entre vous me l'ont souligné, une fracture de stress ou de fatigue, selon le pays où elle se produit, nécessite avant tout du repos.  J'ai donc décidé de prendre une journée de congé de maladie ce mardi.

J'ai de plus prévenu tous mes étudiants, comme les nouveaux médias nous le permettent, que je me présenterai demain à neuf heures trente plutôt qu'à neuf heures pour éviter la conduite automobile pendant l'heure de pointe, car le talon est moins efficace que le pied tout entier (!) pour arriver à bon port.

Pouvez-vous croire que, malgré le fait qu'ils possèdent tous un cellulaire greffé à la main, aucun ne m'a envoyé la confirmation demandée de la réception de mon message, pourtant expédié à la première heure ce matin? En serai-je quitte, demain, pour me retrouver devant une classe vide?  En ce cas, ce qui sera le plus dommage, c'est que je ne pourrai pas les battre avec ma toute nouvelle canne!!!


Comprend-on un peu mieux ma prédilection pour les bêtes qui ne sont pas celles que l'on croit...


4 commentaires:

  1. La jeunesse canadienne serait-elle aussi désinvolte que celle de France ? À vous lire, on le dirait bien !

    Le doux regard du grand chien est une réelle consolation face à l'incurie du monde actuel. Il est vraiment attendrissant, vous avez au moins la chance d'avoir un merveilleux compagnon.

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  2. Ah, je sais on ne les comprend pas toujours, mais Marie Josée, ne vous découragez pas. Les jeunes, ils ne disent pas toujours, ils ne se manifestent pas toujours, mais l'on se rend compte, des années plus tard, qu'on a marqué un étudiant, un élève, un adolescent. Il vous dit alors qu'il se souvient d'une réflexion, d'un appui, d'une rencontre. Notre temps à nous n'est pas leur temps à eux, il passe plus vite à nos yeux. Même si l'éducation obligeait qu'ils vous répondent, je suis sûre qu'ils ont apprécié que vous les ayez prévenus.
    Je vous envoie plein de soleil d'Espagne pour réchauffer votre petit coup de blues!

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  3. Marie Josée je suis un peu de l'avis de Maïa.
    Je le vois avec mes enfants qui parfois me surprennent lorsque nous discutons.
    Combien de fois ils m'ont parlé d'anciens professeurs ayant un peu votre "profil" avec respect.
    Je pense que ce n'est pas de leur faute mais de la nôtre, nous avons laissé dérapé certaines choses.
    Bientôt nous recevrons les avis de naissance par mail!!
    Et nous en offusquerons-nous?
    Bon courage

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  4. Réponse un peu tadive, les attentes en clinique s'étant multipliées ces derniers jours. Cela m'a toutefois donné un peu de temps pour songer à ce que j'aimerais dire à chacune d'entre vous et, comme cela a pris les proportions d'un billet, vous me permettrez de poursuivre la réflexion dans ce format...

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