Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






dimanche 16 octobre 2011

L’automne à cloche-pied…




J'avais prévu toutes sortes de choses pour cette semaine de relâche me permettant d'émerger un peu des préparations et des copies et puis CRAC, frature de stress au pied droit!  Le remède contre les entorses de Michelaise n'ayant pas d'effet sur les métatarses fêlés, j'en serai quitte pour un repos certes mérité, mais qui arrive à un bien mauvais moment.

J'ai donc consulté mes fichiers photographiques pour ressortir quelque flamboyance automnale des années antérieures puisque je devrai, cette année, me contenter d'admirer le tout à travers la fenêtre panoramique du salon.
 

Voici donc deux photos incendiaires avec, en prime, celle du grand chient dont les couleurs se marient fort bien à celles de ma saison préférée. 


L'érable canadien dans toute sa splendeur


8 commentaires:

  1. Chère Marie-Josée,
    Désolée pour votre entorse. Mais parfois notre corps sait. Peut-être ne l'écoutiez pas beaucoup vous dire qu'il avait besoin de repos, et las de ne pas avoir de réponse il s'est arrangé pour vous imposer un repos forcé.
    Vous savez, depuis sa fenêtre, on peut faire bien des voyages!
    Je vous souhaite un prompt rétablissement. Courage et merci pour ces belles photos d'automne.
    Je vous embrasse

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  2. Absolument Marie-Josée, le grand chien se marie très bien avec tes flamboyances... Bon rétablissement pour ton pied fatigué.

    Gros bisous du jour, prends soin de toi.

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  3. Merci Maia. Oui, vous avez bien raison et, comme ce n'est pas la première fois, je devrais apprendre, mais j'ai la tête très dure dans ce domaine. À ma décharge, il faut toutefois ajouter qu'il y a tant à voir, tant à découvrir, tant à faire...

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  4. Merci à toi aussi, Danielle. Tu sais que le grand chien est très malheureux de ne pas avoir ses trois promenades quotidiennes. Heureusement que les tantes -tu sais, la petite maison au bout du chemin de glace...- veillent et sont en meilleure forme, avec leur presque quatre-vingts ans, que la nièce qui en a trente de moins!

    Porte-toi bien

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  5. Chez vous on appelle cela une fracture de stress chez nous une fracture de fatigue
    Je vous plains cela m'est arrivé durant une randonnée il y a quelques années on en garde de séquelles soyez vigilante§
    Vous devez ronger votre frein
    Je suis de l'avis de Maïa notre corps sait je l'ai appris bien souvent à mes dépens.
    Vos photos et celles de Christine qui doit être entrain de gérer son décalage horaire me donnent bien envie de traverser l'atlantique une de ces prochaines années à cette saison
    Bonne journée

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  6. Oui, Françoise, je devrai apprendre à me ménager un peu, car je dois déjà composer avec deux autres blessures plus anciennes à la jambe droite qui est donc affaiblie d'autant. C'est moins de la mauvaise volonté que la pression d'obligations domestiques trop importantes pour mes moyens. Il faudra prendre des décisions difficiles, mais qui s'imposent.

    Quant à l'automne, c'est vraiment la saison souveraine au Québec, car le printemps nous envoie souvent des tempêtes de neige surprises qui laisse de la gadoue grisâtre au sol. J'espère que je serai à même de vous aider à planifier votre voyage, le cas échéant.

    Portez-vous bien

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  7. Décidément 2011 est une année calamiteuse (euphémisme). Tout autour de moi, parmi mes connaissances ainsi que dans mon proche entourage, les ennuis s'accumulent : maladies, accidents, séparations, chômage...

    Et voilà qu'à votre tour vous êtes frappée par la malchance ! Le plaisir d'admirer la magnificence de l'automne canadien ne compense pas la contrariété de vous savoir souffrante.
    Prenez bien soin de vous et de votre grand et bel ami quadrupède.
    Bien cordialement
    Tilia

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  8. Merci bien Tilia, mais, pour être tout à fait honnête, je dois dire que j'ai un peu fait ma malchance dans la mesure où j'ai abusé de la marche ces derniers temps ayant, entre autres, réadopté le train comme moyen de transport pour éviter les embouteillages matinaux et pouvoir lire plutÔt que de pester contre la circulation. Comme je l'écrivais hier à une compagne d'infortune qui attendait avec moi chez le médecin :

    La parfaite raison fuit toute extrémité
    et veut que l'on soit sage avec sobriété.

    Il faudra donc que je délaisse Alceste pour me concentrer davantage sur l'approche de l'existence de Philinte...

    Portez-vous bien et je vais essayer de faire de même!

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