Mes vacances estivales seront vraisemblablement plutôt casanières. J'aimerais bien gagner quelques millions et pouvoir ainsi me pourvoir d'une caravane et d'un chauffeur pour me conduire, avec mon grand chien, aux abords de Central Park où nous ferions nos promenades matutinales, mais, certaines personnes de ma connaissance m'ont affirmé, statistiques à l'appui, que j'étais une inconditionnelle rêveuse et qu'il était fort peu probable que le Dieu Hasard qui m'a dédaignée tout au long de ma jeunesse m'accorde tout à coup quelque intérêt en mon âge mûrissant…
Me restera donc la poésie pour dire mon illusoire nomadisme en ce texte de St-Denys Garneau que j'affectionne entre tous :
Je ne suis pas bien du tout assis sur cette chaise
Et mon pire malheur est un fauteuil où l'on reste
Immanquablement je m'endors et j'y meurs.
Mais laissez-moi traverser le torrent sur les roches
Par bonds quitter cette chose pour celle-là
Je trouve l'équilibre impondérable entre les deux
C'est là sans appui que je me repose.
Valpiana, préalpes bergamasques, Italie |
Merci pour la découverte de St-Denys Garneau. Je vais essayer de suivre son conseil en bougeant de ma chaise inconfortable pour aller plus souvent serrer la branche aux arbres de la forêt, ou bien compter les péniches qui défilent sur la Seine.
RépondreSupprimerBonne chance pour la loterie, il ne faut jamais désespérer !
Merci pour celle de Lucienne Desnoues. J'ai vu que nous avions un recueil à la bibliothèque nationale...
RépondreSupprimerQuant à la loto, ce ne sera pas pour cette semaien encore!
Au secours Marie-Josée, je n'ai plus rien à lire, sauf un roman de Laurent Gaudé que j'adore... Peux-tu te creuser la tête pour me conseiller ? Autobiographies, journal, mémoires, roman exceptionnels, d'hier et d'aujourd'hui... :-))) Qui t'on passionnée bien sûr.
RépondreSupprimerMerci Marie-Josée.